Le jardin d’eden n’est pas si confortable

Apprendre avec le cœur, c’est retrouver la vérité en soi. Être le scientifique de sa vie, voir son fonctionnement, se confronter à ses peurs les plus profondes et ses questions les plus existentielles.
C’est revenir ici et maintenant dans l’expérience directe en abandonnant le doux chant des sirènes (rêveries et autres imaginations). C’est revenir dans sa banalité. Dans sa crudité. C’est s’ouvrir à tout. S’ouvrir à ses failles. S’ouvrir à ses ombres.
S’ouvrir et réaliser à quel point l’imagination et l’interprétation les ont galvaudées, les ont enfermées, les ont prises pour ce qu’elles ne sont pas.

Ouvrir son cœur, c’est être honnête envers soi, envers ce qui émerge, sans chercher à se dédouaner, à se changer, à se minimiser ou de se justifier.
Cela est. Dans sa beauté originelle, cela est. Pour celui qui ouvre son cœur, il verra fleurir son jardin d’eden = dedans. Là où la paix réside, là où la joie d’être réside, là où tout peut être ou ne pas être, sans contrainte et sans jugement.
Là où les 2 faces de la pièce se côtoient, comme un mariage parfait.
Là, bien avant tout vacarme, tout rôle, toute interprétation ou étiquette. Là où même le mot ne peut exprimer la vérité. Là où toute mise en contour éloigne un peu plus de la vérité.

Être avec le cœur, c’est faire de l’espace à la totalité et transcender la forme, quelle qu’elle soit, jusqu’au silence de l’être.

🙏❤️😘

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Prendre sa place

« Prendre sa place » est souvent perçu comme « faire partie » d’une famille, d’un groupe …

Prendre sa place est au-delà de tout groupe. C’est déjà là.
Juste être.

Être et vibrer ce qui émerge, ici et maintenant organiquement, spontanément.
Sans fuite. Sans rajout. Sans recherche d’autre chose que ce qui est déjà là. Sans contrainte. Sans but…
Juste l’éclat jaillissant de ces perles de lumière.

Merci à tous d’être 🙏
J’écris peu en ce moment car ça ne se présente pas. Et c’est tout autant riche d’enseignements en mon cœur.
Tant de connexions 💝❤️… réseaux sociaux ou pas 😊😉
Plein de bisous 😘

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L’abandon en soi

L’abandon en soi… s’autoriser à « faire de l’espace ».

Depuis quelques semaines, je vois beaucoup d’idées de fin du monde, d’extinction, de destruction planétaire. Et ce qui se révèle sous ces idées de fin du monde, c’est la peur de mourir, la peur de rendre.

Outre le fait que nous placions notre attention sur seulement ce qui disparaît et se meurt alors qu’il y a aussi ce qui apparaît, des espèces nouvelles, des changements sociaux et de l’honnêteté individuelle partout et de plus en plus…, il se révèle dessous la peur de mourir et le désir de maintien.
Pas une peur de mourir, dans le sens « explorer d’autres choses », il y a déjà un grand lâcher prise sur cet inconnu en soi, déjà une bonne dose de courage et d’oser vivre, de s’assumer.
Non, plutôt la peur de quitter cette vie que l’on s’est créé, quitter nos attachements, quitter nos conforts et nos privilèges.
Un peu comme si nous souhaitions explorer en gardant un pied dans l’ancien. Une forme de sécurité en sommes.
Et en cela c’est du maintien.
Nous ne pouvons pas recycler ce que nous conservons ! et ce, sur tous les plans (physique, émotionnel et mental) ; en chacun et collectivement.
Tant que nous n’abandonnons pas certains schémas, ils s’alimentent encore. Les 2 pieds doivent s’aligner dans le nouveau, aussi nu et déstabilisant soit-il.

Pourtant nous sommes nés sans personnalité et sans valeur, puisque nous les construisons… nous sommes nés sans nos créations sociales puisque nous les construisons…
Mais nous sommes attachés à nos créations physiques et psychiques.
Nous naissons juste avec des potentiels. Nus.
Si nus que tout est possible.
Donc plus tôt je prendrai de la hauteur, de la distance, plus je me comprendrai (qui suis-je bien avant toutes ces créations), plus cette nudité me sera alors de nouveau accessible (cette nudité, ce silence, cet espace qui recycle toute forme).
Si des formes et des schémas ne sont pas abandonnés en moi-même, comment peuvent-ils s’abandonner dans mon extérieur ? (Loi d’attraction)
Je ne fais que les créer à nouveau, les insuffler, leur donner vie… un peu comme si je m’essoufflais à souffler sur des braises, pensant pouvoir les éteindre. Un cercle vicieux…

Cet espace en soi, ce silence, cette nudité de l’âme, peut être accompagnée de ces créations, un peu comme un ciel avec des nuages. Ce ne sont pas les nuages le problème, mais l’espace que je leur accorde. Tout est question de perspective. Plus l’espace est vaste, plus le nuage semblera petit… si mon espace intérieur s’agrandit en reconnaissant « ce que je suis bien avant » alors ma paix ne sera plus à combattre mes nuages et mes zones d’ombre. Cet espace pourra accueillir tout cela et ainsi d’autres actions en découleront.

Ce changement de perspective nous permet une action juste et le pouvoir de goûter, savourer, être en gratitude, sans rien maintenir.
Dans ce non-maintien se révèle ce que je suis de tout temps et de toutes créations, ma vraie nature, libre de toute forme, au-delà de tous concepts. Bien avant le bien et le mal, le passé et le futur, bien avant le commencement et la fin, bien avant toute idée sur moi-même, je suis.
Déjà libre. Libre de tisser et détisser, libre de créer et de démolir. Libre d’accueillir et de rendre. Libre de recycler.

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L’étincelle de vie

Tu m’as donné l’espoir pour effacer mes souvenirs,
Tu m’as donné la lumière pour oublier mes ombres,
Tu m’as donné la joie pour oublier mes tristes tests … Mes expériences jugées, enfermées, mises en contour où je me suis auto-sali, auto-détaillé et autocritiqué.
Où je ne me suis pas aimé,
Où je me suis séparé,
Séparé du cadeau si précieux de vivre la totalité de ce que je suis,
Me goûter dans toutes mes teintes.

Cette même joie tu me l’as donné pour oublier mes tendres années,
Mes créations si belles que leur empreinte est si forte,
Pour oublier la lumière, les paillettes,
Pour oublier l’étincelle que j’ai mise sous verre. De nouveau enfermée, et mise en contour.

Rien n’est plus beau que l’étincelle qui « éteint celle » d’avant et se révèle à elle-même au-delà de la forme… vivante, vibrante.

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Au-delà de tous jugements

Convaincre et sauver le monde c’est vouloir faire accepter sa position, son point de vue comme une vérité.

Qu’est-ce qu’on en sait si faire la guerre n’a pas son sentiment de joie, s’il n’y a pas un élan à s’expérimenter là-dedans ?
À être courageux, se sentir vivant, fort, solidaire… expérimenter tous ces sentiments de l’instant joyeux et libre.

Qu’est-ce qu’on en sait si se protéger, être la victime n’est pas désiré aussi au plus profond ?
Être fragile, qu’on nous donne de l’attention, qu’on se sente protéger, envelopper, confortable… encore des sentiments de l’instant joyeux et libre.

Qu’est-ce qu’on en sait si se mettre en colère, entrer en conflit, se fatiguer et se plaindre, n’ont pas le petit grain de joie qui pousse à cela ?
Sentir son torse se bomber, ses veines se gonfler, sa gorge se déployer, ses épaules se lever, aller au-delà de ses limites, se dépasser… et puis en parler pourquoi pas !! « se raconter » ! parler de cet instant joyeux et libre comme si cela ne devait pas être… ainsi avoir le sentiment d’être un sur-homme, être capable, être celui ou celle qui a subi et vaincu.
Oh glorieux « petit moi », personnage central d’une vie, pourtant si illusoire.

Oh merveilleux sentiments ! Quelle richesse de vous avoir !
Puissions-nous voir à quel point nous sommes exaucés à chaque instant.

Et dans cette « pousse » de joie va éclore la beauté et l’infinie intelligence de vie qui nous dépasse, qui dépasse ce petit moi positionnable, orgueilleux, vaniteux de ce qu’il croit avoir : connaissances, valeurs, biens illusoires.

Au-delà de tous jugements et interprétation de l’instant… je suis !
Je suis déjà tout cela et libre de tout cela… je n’ai donc rien de tout cela et pourtant si riche de tout cela.

Gratitude pour ces belles énergies de noël !
Gratitude pour ce nouveau monde qui éclot plus authentique.

Il est vrai que c’est inconfortable. Mais c’est juste un sentiment joyeux et libre lui aussi. Certes dans notre société nous n’avons pas l’habitude de celui-ci.
Le confort (au détriment de nos ressources, de la terre) s’est tellement installé. « Gagner de l’argent » est devenu plus important que la vie elle-même. Quand est-ce qu’il y a eu cette bascule ? on ne l’a pas vu venir… il est temps de prendre soin de Soi 🌎☘️🌲🐝

Puissions-nous rester centrer et laisser ce qui nous dépasse ÊTRE, sans intervenir mentalement, sans l’enfermer dans des croyances limitantes.
« Peut-être que oui… peut-être que non ! »
Accueillons notre impuissance face à ce grand plan collectif.
Restons ouverts les âmis.

Vivons l’instant joyeux et LIBRE.
Vivons toutes ces polarités de vie en remerciant tous ces sentiments d’être.

❤️

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Me rencontrer et me reconnaître à travers l’autre

À travers l’autre, je me rencontre.
Je rencontre mes doutes, mes peurs, mes envies, mes jugements, mes capacités, mes ressources actuelles, mes contraintes, mes devoirs, mes vouloirs…
Je rencontre mes aspirations, mes élans, mes désirs, mes plaisirs, mes créations.
Je rencontre toutes mes parts, celles qui poussent, celles qui se fanent et se rendent.
Je rencontre toutes mes mises en contour, toutes mes visions subjectives de l’instant.
Je m’y rencontre éternellement.
Je rencontre l’Amour sous toutes ses formes.

Je rencontre la richesse du potentiel que je suis.
Et je ne peux qu’être émerveillée et reconnaissante.
Prendre, prendre, prendre… tout cela.
L’accueillir, l’accepter, le digérer, l’intégrer.
Parfois la digestion est difficile, le lâcher-prise ne fonctionne pas et c’est normal si ce n’est pas « pris » au préalable, si cela est toujours maintenu à distance.
Je rencontre alors « ma mise à distance », cette expérience merveilleuse de me scinder et de me refouler.
Je rencontre encore l’Amour sous toutes ses formes.

Aucune fuite et non responsabilité.
Aucun jeu de « je ne suis pas digne », « je ne mérite pas », « mais pourquoi moi »…
Aucune fausse modestie et fausse complaisance.

Tout cela m’est offert, tout ce que je vois, je vis, je ressens, j’entends, c’est le merveilleux présent  🙏
Chercher la reconnaissance ailleurs que dans ce don déjà présent, c’est continuer à se scinder et déclarer mon incomplétude. Alors que c’est déjà là !
C’est un jeu de l’esprit, où « l’autre » me reflète toutes mes vibrations, toute ma grandeur.

Tout ce que je vois chez l’autre est cadeau… pour me voir moi-même, pour me connaitre, me reconnaître au-delà de ce que je crois être et me réunifier.

La qualité et le défaut fusionnent

Ce sont les mêmes qui s’expérimentent d’un côté et de l’autre.
Suivant un point de vue il est utile et appréciable, et de l’autre inutile et désagréable.
Tant qu’on n’a pas réalisé en soi ces 2 faces, ces 2 forces, il y a quelque chose que l’on cherche à rejeter, à écarter et à fuir.
Et pourquoi n’y arrive-t-on pas (à écarter l’un)? Car ce serait effacer, par la même occasion, l’autre face.
Alors pour certains c’est une voie, une recherche, une quête. Mais pas une vérité.

Vouloir écarter de soi ces défauts, c’est écarter de même ses qualités.
Dans le défaut lui-même, la qualité est là.
Ne rien jeter, c’est tout accueillir.
La lenteur peut être mal vue sur un certain plan et très appréciable sur un autre (ralentissement intérieur pour méditer)
Amusez-vous à trouver les situations où vos défauts sont nécessaires.
Retournez-les dans tous les sens et situations et voyez…. que tout est juste.
❤️🕉

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Au diapason

« En ce jour », qui a commencé il y a bien longtemps , fruit de tous les possibles… qui voit bourgeonner et fleurir, tous ces potentiels, sous diverses formes : la vie se transforme encore et encore

Aveuglément faire confiance en ce qui est là, en soi, en son cœur, en ses tripes, en ce qui nous anime. Cela n’est pas une philosophie, c’est un besoin vital. Ici est l’abondance en la vie, sentir la vibration et les correspondances en miroir.

Juste être observateur de ce merveilleux et gigantesque lien connecté et inter relié entre Tout, nourrit et apaise l’esprit profondément.

Dans cette paix qui s’installe de plus en plus, être le véhicule de ce qui est. Jouer tous les rôles sans s’attacher et croire un seul de ces rôles ! Être l’instrument au service de. Et jouir et se réjouir de tant de beauté.

Orchestration au diapason, d’une chorégraphie parfaite.

Merci la Vie

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Le fil énergétique

Lors d’une canalisation pour un soin à distance, il y a eu cette image d’un élastique tendu, par rapport aux rôles.
De chaque côté du fil, il y a une polarité. Et sur l’autre « pendant », (l’autre face), il y a un point de vue différent, des expérimentations différentes.
Certaines fois, on tire d’un côté, on progresse vers un côté, on tend le fil et parfois on détend le fil et on lâche un peu du lest … mais au bout du compte, lorsque les 2 polarités ont été expérimentées, on peut se rendre compte qu’il n’y a aucune vérité dans l’une ou dans l’autre.
Et que ces combats pour rallier l’autre à sa cause étaient illusoires. Ce sont juste des points de vue de l’univers. Ils sont à l’infini.
Il peut y avoir le +/le – ; le féminin/le masculin ; le jour/la nuit, le grand/le petit ; l’inspiration/l’expiration…, même des rôles comme parent/enfant , employé/ »celui qui emploie », le « bon »/le « mauvais », « amour égotique/haine »… c’est le même mouvement, le même fil qui s’expérimente sur 2 points de vue en miroir.
Si on tend le fil « amour égotique », on peut voir que « la haine » est son autre pendant. C’est la même énergie. C’est arrivé à ma fille de 9 ans qui, après 5 années avec son amoureux de « maternelle/élémentaire » a épuisé cette énergie-là et dit à son petit copain que c’était fini. Sont arrivés, ensuite, des mots « dans l’autre polarité » et des gestes « dans l’autre polarité ». Rien de plus normal. Et de voir qu’il n’y a donc aucune vérité, ni d’un côté ni de l’autre.

Nous ne sommes ni la polarité de ce fil, ni l’autre ; c’est juste un jeu, un rôle, mais qui n’a aucune vérité, juste une expérimentation.
Pour les rôles, la mère existe parce que l’enfant existe ! Qui plus est, la mère est à la fois « l’enfant de » aussi ! Preuve qu’il n’y a aucune vérité la dedans et que cela n’est pas ce que nous sommes ou alors nous sommes la totalité.
Donc, que nous soyons une bonne crème ou un exécrable gâteau, ce que nous sommes n’est ni l’un, ni l’autre. Nous jouons des rôles (contrats d’âmes) pour sortir de cela. Car lorsque les 2 polarités sont vues, rien ne tient et les croyances s’effondrent.
La valeur de ces rôles tombe avec les « je dois », « il faut que », « j’aimerais que », « ce serait mieux ainsi »… qui alimentaient le jeu.
Et tout devient plus léger

À nous tous, rêveurs d’illusions que nous sommes, alléluia, rien n’est grave !

Il y a un espace qui se dévoile de plus en plus, qui englobe ces 2 polarités, et permet de sortir de ce rêve illusoire. Ce que je suis n’est rien de tout cela, cela peut être vu, du haut de cet élastique, de la pointe du triangle (géométrie sacrée) .
Car nous ne sommes pas cela et à la fois nous sommes tout cela dans son impermanence.

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1 ! je t’♥ papa

De retour après quelques jours de retraite, et encore et toujours plus relié à vous tous de l’intérieur

Un petit moment hors du temps que je vous partage.
C’est subtil, je vais tenter de le mettre en mots.

Quand mon père est mort et que j’ai commencé à le canaliser. Il employait des mots tels que « univers holographique ». Je ne comprenais pas ce mot qui me paraissait bien compliqué, j’avais bien l’idée d’une projection mais bon, sans plus…
Et pendant une méditation, lors de la retraite, j’ouvre les yeux et mon regard se pose sur la fenêtre en face. Il y avait une ligne verticale. Mon regard se laisse « aller » légèrement, dans une grande détente. Et de là, une 2ème ligne verticale apparaît juste à côté. On aurait pu dire que le regard s’était flouté.
Il y avait donc 2 lignes similaires. Et cette deuxième ligne n’était pas un rajout ou une copie conforme de la première. C’était la 1ère !
Elle a donc le même potentiel que la première, puisque c’est la première

La deuxième ligne portait, en elle-même, toutes les caractéristiques et le potentiel de la première, rien ne lui manquait. Rien n’a été rajouté non plus. Elle pouvait être là, ou, pouvait ne pas être là, et ce, sans changer le moindre potentiel.

Comme un arc-en-ciel

Et c’est un pont car s’il y a croyance en une vérité, il suffit d’aller dans son double (qui en fait n’en est pas un) pour que cette croyance s’effondre. L’humain n’est pas fait pour avoir 2 vérités, ça ne tient pas. Il croit en « le reflet » ou « effet collatéral » (donc un double) de la deuxième mais pas que la deuxième soit en fait la première ! ce n’est pas logique pour le mental.

De 1, on passe à 2, qui est pourtant un, en un jeu de regard, que tous, quand nous étions enfants, avons fait.

petit clin d’œil empli d’amour pour toi papa, merci, merci, merci

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