Quand il n’y a plus de sens
Que tout prend plusieurs sens
Que fonctionnent les circuits
Dans des boucles infinies
Alors je sens
Le corps qui danse
Alors j’entends
La mélodie sous-jacente
Rien à bougé
Et pourtant tout a changé
L’agitation s’est déposée
Comme si les oreilles s’étaient débouchées
Alors j’entends
Que la course du temps
N’est que ce circuit infini
Et non, un « moi » fini
Alors je sens partout les connectiques
Qui n’ont plus le goût du chronomètre
Mais le goût de l’être
Quand enfin j’entends
Je tends vers l’infinitude d’un même
Quand s’évapore l’effort d’être avec tout ce qui est
Alors s’étend davantage cela qui m’aspire
Je me laisse être au service d’une boucle infinie
Pour entendre sa mélodie
Particulière
Unique en son air
Sonne et résonne
À travers multiples échos
Multiples matériaux
Sa symphonie universelle