Nous vivons comme des enfants gâtés. Toujours plus. Acquisition acquisition acquisition…
Jusqu’au jour où c’est trop lourd à porter. Que ça se décharge ou se rend.
Nous vivons cela comme un échec, regardant la potentielle réussite de l’autre.
Un sentiment de l’enfant gâté par la vie encore et encore.
Car sous ces idées enfermantes et jugeantes, tous ces « sentis » sont des présents, des cadeaux inestimables qu’il nous est donné de vivre et qui nous enseignement sur nous-même.
Et une fois de plus, l’enfant gâté va ordonner et s’ordonner pour vivre telle chose et pas une autre. Matérialisant sans fin l’immatériel.
Or dans un monde matérialisé et objectivé, l’un ne se vit dans l’autre. Sinon tout cela ne serait pas vu, pas gouté dans son unicité.
L’enfant gâté, trop gâté d’ailleurs, finira par se rendre de lui-même.
Il jettera les armes à terre. Vulnérable. Authentique.
Dans cette chute, se vivra le glorieux retour dans les bras du père inconditionnel.
Un autre regard, multidimensionnel, le transcendera. Un regard qui englobe tout. Ce regard semble passer par lui, alors qu’il est partout. Absolument partout. En lui, par lui. En chaque brin d’herbe, chaque objet et par chaque brin d’herbe et chaque objet.
Laisse entrer la lumière et vois, mon âmi.
Laisser passer ce qui ne te traverse pas encore, sans jugement ou auto-évaluation. Et vois.