Texte – Légitimité ou audace de vie

Existe-t-il une légitimité
Quand il y a juste une envie qui nous dépasse
Quelque part en toute intimité
Là où il n’y a pas de hasard

Quand il y a juste l’élan d’un ailleurs aventureux
Presque fougueux
Si sacré et si respectueux
Qu’il en est passion
Cela transcende la raison

L’audace de l’amour
L’audace de la joie qui joue
Qui prend le pas sur le déjà fait
déjà conquis, déjà induit
Qui se sert du beau autant du laid
Pour se frayer un chemin intime

Il y a la vie qui nous porte
Il y a la vie qui nous supporte
Tant de déchets qui n’en sont pas
Tant d’essais nécessaires à soi
Qui montreront juste un chemin
Un chemin parmi tant d’autres
Un chemin pas comme les autres

L’expérience de ce chemin unique
À tout être, est propice
Non pas au désir d’être
Mais à la reconnaissance intime d’être

Tant de « je ne peux pas » d’enfant qui sont juste des aventures à accomplir
Tant de « peurs » à transcender
Continuer le chemin de toute une lignée
Continuer à explorer avec les outils que l’on a
Grâce à eux
Parfois à cause d’eux
Le pardon et le merci se côtoient bien souvent
Dans la voile de notre barque juste un peu de vent

Il n’y a pas de légitimité juste le goût de l’aventure
… qui perdure
Il n’y a pas de légitimité juste le goût de la joie qui surpasse toute blessure
… et abat tous les murs

Juste un au service de tous
Quand l’envie qui nous dépasse
Est entendu dans le coeur
Tout devient légitime
Nous sommes alors plusieurs à être Un

Texte – Passer et se dépasser

Encore un assaut dans le dos, un passage
Je mets du temps à réaliser
Que ça veut communiquer
Que ce n’est pas juste un sale moment à passer
J’ai pourtant essayé de faire comme si de rien n’était
Mais ça bloque tout sur son passage
Je tente en vain de continuer ce que je fais
Sur mon bureau je cherche ce qui disparaît

Ce froid qui m’envahit
Me glace la colonne
De partout je frissonne
J’ai juste envie de me réchauffer
Me blottir, me draper
Quelques minutes de répit
Puis de chaud je suffoque
Impossible de régler ce radiateur interne
Va falloir que je m’abandonne à cette horloge infidèle

Je le sais pourtant
Ça fait déjà si longtemps
Je le sais pourtant
Mais aujourd’hui je n’avais pas le temps
Pas l’envie ou pas la force
Ou peut-être juste trop à force
La pleine lune me regarde
Je me dis qu’il n’y a pas de hasard
Que remonte la marée
Même si ça ne me fait pas marrer

Ça me rappelle enfant
Ces moments où je voulais juste mourir
Quand on ressent autant
J’avais juste envie de vivre
Tranquillement
J’envisageais la vie des autres
Jusqu’à ce jour pas comme les autres
Où tout bascula
Le sol s’ouvrît sous mes pas
La vie m’offrit la clarté que toute idée pouvait potentiellement être erronée
Et l’évidence de prendre la responsabilité de ce qui m’habitait, juste là
C’était la liberté et la chute à la fois

La vie rêvée
Se consumait peu à peu
Mon île paradisiaque prenait feu
À vrai dire elle n’était plus déjà aussi belle
« Moi-même » n’était déjà plus la quête
Ce feu était le bienvenue, quoi qu’il en soit
Je tentais en vain de garder
Quelques respirations merveilleuses
Comme sauver quelques cassettes
D’un appartement en feu
Je retenais je-ne-sais-quoi

Qu’y avait-il dans cette vie rêvée ?
Être… et par là même, la peur de ne plus être !
La peur du néant
M’amenait à ressentir tout ce géant
Là je suis gâtée
Aucun moment de répit
C’est plein à craquer
La tête grésille
Le corps surchauffe
Je suis en surdose

Ça me rappelle enfant
Ces perspectives qui se multipliaient ou se divisaient
Ces sons qui m’envahissaient
Ces ressentis qui insistaient
Jusqu’à ce que je joue avec…
Jouer avec amour évidemment
Tant que je condamnais cela je n’y avais pas accès
J’ai ri le jour où j’ai vu que la sensation désagréable était logée au même endroit que la sensation agréable
Ce que je souhaitais faire partir était également la clé de l’exploration

Encore un assaut dans le dos
Ou peut-être juste une petite tape dans le dos
Avance maintenant
Fais ta popote avec les ingrédients qui sont là
Et même si parfois ça te dépasse
Tu as tout en toi pour que tu te surpasses
Avance maintenant
Ne résiste pas à l’élan de vie
Même si celui-ci se joue avec d’autres fréquences
À toi de relier et canaliser les données
Vas-y, lance-toi, fais un pas, avance

Si cela est supporté
À un moment donné ça va passer
Si cela t’est donné
C’est que tu peux y arriver
Si cela n’est pas freiné
Tu peux en éclairer
Chaque rive
Chaque dérive
Faire
Ou défaire
À ta guise jouer
A te diviser
Puis tout réunir au coin du feu sacré
Le laisser crépiter de joie
Et le laisser brûler tout ça

Rajouter quelques buches si nécessaire
Même si cela par moments te déplaît
Brûler l’illusion de la séparation
Dans son éclat ou dans sa combustion
La montrer ou la consumer
C’est pareil
La vivre ou la mourir
C’est pareil

Encore un assaut dans le dos
De vie un petit morceau
Un puzzle à reconstruire
De « moi-même » à « Soi », et en rire

 

Chaque passage, sur tous les plans de l’Être, est une occasion de se reconn’Être…, que vous passiez des douleurs, des deuils, des caps, des entités…
Quel chantier ( champ-entier, chant-entier…😉)… autant de données et de potentiel !

Le premier pas sage est déjà d’aimer la vie en chantier que vous avez, et de co-construire avec ces données.
Tout nous est donné, à nous de tisser ou détisser en fonction du vivant.
Naître (attachement/apparition…) et mourir (détachement/disparition…) est un processus de métamorphose de Vie.
La Vie Est
Inlassablement complète
🙏

 

Texte- Regards de lune

Ce soir
La lune est belle
Elle me regarde
De sa paupière mi-close
Comme un clin d’œil
Dans la nuit noire
Un je-ne-sais-quoi
Qui danse avec le noir

Ce soir
La lune est belle
Elle me regarde
D’un œil lumineux
Comme une chaleur au coin du feu
Là où pourtant rien ne semble brûler
Comme une intensité
Dans les braises d’une immensité

Ce soir
La lune est belle
Elle me regarde
De sa paupière mi-close
Juste une bonne dose
D’éclats de sourire
Une légèreté dans le pire
Elle me rappelle au miroir

Texte – Réintègre

Pourquoi regardes-tu le non-sens à l’extérieur de toi ?
Qu’est-ce qui fait qu’il y a condamnation de l’autre ou d’une poignée d’autres ?
Qu’est-ce qui fait que tu te sens séparé de cela ?
Crois-tu sincèrement que ce monde est un hasard ?

Cela ne correspond pas à tes seuls actes, non bien sûr ! cela remonte bien plus loin dans ta structure et englobe tout dans chacune de tes cellules.  

Ce qu’on appelle un climat intérieur est un microcosme qui peut être éclairé vu et rendu. Tu n’es pas obligé de tourner en boucle. Il y a donc des changements de directions possibles : remonter sur notre structure, aller comprendre notre fonctionnement, libérer les vieux schémas obsolètes… tous ces carcans qui ne sont parfois que des protections devenues des prisons dorées et des peurs de l’autre et de l’inconnu. 

C’est si facile de critiquer ou vouloir effacer ce qui est devant nos yeux, plutôt que de regarder en soi la racine (commune). Car oui s’il y a de la contrainte à l’extérieur, c’est qu’il y a encore de la contrainte à l’intérieur.

Pars de toi et ton monde changera tu verras.
Pars de toi et seulement de là.
Très très près.
Cela ne veut pas dire qu’il n’y aura pas d’actions mais tes actions seront en conscience de ce qui est présent en toi.

Aucune faute sur personne, juste une pleine libération pour tous.
🙏
Tu vois la différence ?

Rejeter sur l’extérieur est encore un rejet de soi. Un rejet qui se manifestera en attraction, de plus en plus fort, à la hauteur de la lutte. Une émission de vibrations, quelques ondes, qui tournent en boucle, juste parce qu’elles sont émises.
Englobe tout, englobe-toi avec.
La vie est inclusive et non exclusive.

Tu portes en toi ce qui a fait qu’à un moment donné il y a eu une certaine direction. C’est alors évidemment que le changement de direction viendra de la pleine mise en lumière des bénéfices secondaires.
Serais-tu prêt à ne plus te contraindre ? À lâcher ton bénéfice à te contraindre ? et juste laisser être.
–) Si oui active cela. Dès maintenant. N’attends pas qu’en face cela commence. N’oublie pas que tu es le centre de ton monde. Qui sent, entend, et ressent ? Toi n’est-ce pas… ? tu es donc le centre.
–) Sinon accepte encore le fruit de ta manifestation.
Prends ta pleine responsabilité. Vois qu’une partie te sert encore.

Une ouverture encore plus large peut alors se produire, libérant la contrainte et la liberté, les englobant toutes les 2 comme 2 faces d’une même pièce, juste un mouvement commun, main dans la main.
La contrainte sera vue comme une contre-étreinte, une frustration nécessaire pour générer quelque chose de plus grand. Elle sera accueillie et remercier. Juste un changement de perspective.

Dès lors, tu pourras te pardonner de tant de violences intérieures, de commentaires, de déversements et de luttes. Tu pourras rire de toi et rire de tout cela.
La vie « Une » continuera son déploiement, aussi paradoxal que cohérent. Tu accepteras de plus en plus d’en être le centre. Tu rejoindras un niveau plus intime de l’être, sans acquisition, sans valeur, sans savoir, juste un regard décoloré de quelques prismes. Juste une perspective délestée de quelques patterns.

Ne te crois pas arrivé quelque part…
Car rien de ce que tu peux enfermer, commenter n’est vraiment exact. Ce n’est qu’une perspective. Une perspective d’un « TOUT ».
C’est comme un point sur un cercle. Où est le début et où est la fin ? Tout début est déjà la fin ! Toute fin est le début !
Le cercle même n’existe pas sans ce point…
Ne cherche pas.

Reviens encore et encore, très très près de ce point. Quel point ?
N’importe lequel sur le cercle.
Tout y est complet.
Là où se place ton attention, mets-y tout ton coeur.
Réintègre.
Remonte à la source. Prends-toi en compte réellement et concrètement.
Réintègre…

Texte – Désespérance

Désespérance
Toi qui t’allie à Souffrance
Pour me montrer que je peux aussi m’accabler
Toi qui me permet de m’auto-piéger
Désespérance
Il est grand temps de voir que je ne chute pas
Mais que je porte des poids

Je m’alourdis moi-même en un claquement d’oeil
Me retournant le piège incessant de trop d’orgueil
De trop de fierté, de l’autre d’espérer
De moi-même d’obtenir
Qu’un dû m’est destiné
Et l’attrait d’un vent de devenir

Grâce à ton lourd labeur
Je n’ai plus peur
Ni de Souffrance
Ni de Piège
Grâce à ton lourd labeur
C’est avec coeur
Que je m’octroie la liberté de ne plus espérer
Ne plus rien attendre
Juste être neutre et laisser être

Désespérance
Chère énergie de retour
C’était si intense
Au vu de l’attachement à Espoir
Ce même Espoir qui
Me laissait choir
Ce même Espoir
Qui donnait à l’autre le pouvoir

Tu m’as rendu l’autonomie
Non pas celle de faire ou de laisser faire
Mais celle d’être avec ce qui est
De ne plus bouger autant et surenchérir le labeur…
Tu es la plus dure des fleurs
Mais ton éclosion
Embrasse toutes les agitations

J’observe dorénavant ta danse et ton comportement
Tes arrêts sur image et ta respiration haletante
J’entre même dans tes pas de danse
Sans me laisser mener
Sans croire à tes apnées
Désespérance
Dorénavant tu es ma cavalière éphémère
Pour transformer des arrêts en aguets
Et une danse en évidence

Je comprends ton sens maintenant
J’entends tes pas lancinants
Sans les fuir en hurlant
J’apprends à danser à tes côtés
À accepter ces bruits si particuliers
À me laisser m’informer
Plutôt que diriger

Désolé de t’avoir jugé
Et de ne pas avoir vu ta beauté cachée
Merci pour le rendu
Merci pour ce lâcher de superflu
Cher compagnon de jeu
Comment ai-je pu douter de tes capacités
M’être autant immunisé de tes riches saletés

Mais c’était sans compter sur Honnêteté
Qui, dès son arrivée, a pointé
Les prémices d’un grand effritement
Qui, faut bien l’avouer, eut grand besoin de toi
Pour accéder à Clarté et à Foi
Et plonger intensément et passionnément
Dans mes entrailles
Grâce à mes failles

 

 

Texte – Il ne fallait pas grand chose pourtant 

Il ne fallait pas grand-chose
Juste un peu de vents
Pourtant….
Il m’en a fallu du temps
Du temps à me battre
À lutter à m’épuiser
À me débattre
Dans ce qui m’oppresse
Me presse
Et n’a de cesse
De se montrer
J’en ai mis du temps
Pour accueillir cela
Et voir pas à pas
La lumière
Là où je ne voyais que ténèbres
Du temps à chercher à me changer
À utiliser d’autres énergies
Qui n’ont fait qu’agrandir
Mes dérives
Qui jouent de hauteur
Rempli de labeurs
Jusqu’à chuter
Et me jouer à manquer
Que de de distorsions
De joyeuses illusions
Il m’en a fallu du temps
Pour braver les vents
Juste un peu d’immobilité
Dans l’éternité
Me laisser traverser
Ne plus bouger
Juste observer
Il ne fallait pas grand-chose
Pourtant
Juste un peu de vents

Texte – Entrer en complicité avec tout ce qui est 

J’ai cherché à donner plus
À calmer mes luttes
Avec des nouveautés
Plus de ceci, plus de cela
J’ai tenté de me calmer
Avec du surplus

Puis j’ai cherché des anesthésiants à mes excitants
Sans réaliser que je rajoutais des ingrédients
Toujours plus, toujours mieux
Toujours trouver
J’ai donné, j’ai tout donné
À l’autre, à moi-même, à tant d’idées

S’anesthésier avec plus de bruits
N’a jamais rien calmé
Au mieux, juste détourner
Un peu comme calmer la douleur en appuyant davantage ailleurs

J’ai si longtemps voulu tout fuir, détruire
M’exclure n’a jamais rien calmé
Au mieux juste repousser
Un peu comme fermer une porte divise davantage que réunit

Ne plus me diviser, me disperser
Réunir toutes mes parts
Me comprendre et m’aimer
Serait-ce alors si compliqué

Utiliser mes excès en moteur
Rire de mes erreurs
Vivre sans condamner
Et voir la beauté en tout chose

Juste entrer en complicité
Avec tout ce qui est

Texte – « recycl’âge »

Laisser remonter les liens de toutes années…
Et voir le merveilleux tissage sortir de l’obscurité
Invisible et pourtant si visible à la lumière de la conscience
Ces liens figés, assemblés
Ont crées des ébauches de rôles fragiles et intenses
Créant l’absence et le manque par ces sur-présences

Explorer ce détissage et remonter le fil des âges…
Et dans cette nage à contre-courant,
Où se joue le détachement du mirage
Autant que la noyade dans ce qui fait rage,
Se vit l’embrasement et la complétude du vivant
La clé brulante de l’avancement, et la libre présence

Observer l’inacceptable
Respirer dans l’irrespirable
Voir l’enchevêtrement et la composition de l’instant
Oser entrer dans une relation à soi équitable
Et les utiliser comme présents
Pour renaître à « avant »

Dans ce « recycl’âge », juste voir et laisser…
… la détente arriver
… le silence me consumer
… la lumière m’habiter
… la mise à l’épreuve opérer
… le vivant me traverser
… la joie de m’explorer
… et éclore éternellement à « d’avant’âge »

Texte – M’effeuiller, me cueillir et m’offrir

Que je m’engage dans une cause
Que je me dégage des blessures de cette cause
Dans un sens comme dans un autre
Ce qui me pousse est amour
Pure offrande
De l’ignorance à la transcendance
D’une direction à sa chute
De la lutte à l’accueil
Je me cueille

Je me vois être
Pousser repousser dépasser
Engager dégager m’engager
Me métamorphoser
Après chaque surdose
Qui embrase mes visages
Pour en révéler d’autres rivages

Révèle alors une nouvelle pousse
Qui pousse l’ancienne
Si différente
Si cohérente
Anéantissant la première
Comme une chimère
Ne reste rien
Qu’un tout petit rien
Une naissance, une renaissance, une impuissance si puissante

Une éternelle naissance
Qui donne toujours plus
Plus que son ensemble
Un davantage encore
Davantage qu’apprendre
Davantage que comprendre
Un embrasement
Davantage que croire
Davantage que voir
Un embrassement

Juste créer de là, juste créer de ça
M’effeuiller, me cueillir et m’offrir
Rien de plus que ce qui a toujours été là
Naît de lui-même
Se rend à lui-même
Se joue de lui-même

Texte – Dénouer et renouer

Mon ami mon enfant
Quand viendra le temps des tourbillons
Quand tu seras dans les sillons
De toutes ces histoires
Et qu’enfin tu chercheras à en sortir
Sois doux envers toi-même…
Ne t’accable pas de peines
Car il sera temps pour toi
De sortir des lois
Du mental conditionné
Des dictées et des moralités…
Il sera temps d’éclore et d’embrasser
Tout ce que tu y retrouveras
De renouer avec toi

Attends mon ami mon enfant
Prends ce temps pour toi
Profite de la culpabilité
Du désamour à ton sujet
Pour ne plus écouter
Les pansements dorés…
Continue de progresser
Descends dans tes entrailles…
Dans ces retrouvailles
Grâce à ces folles histoires à ton sujet
Tu pourras sortir du sujet…
Tu y verras la vastitude
Et surtout la comédie
Des rôles

Ne doute pas
Essaie et vois
Détends de l’intérieur
Fais de l’espace en ton coeur…
Ne laisse pas les premiers jets de la pensée
Démarrer toute la machinerie
Dépose et vois ce qui se passe
Quand tu ne prends pas pour vraie l’histoire qui démarre
Quand tu restes encore un peu
Enveloppé dans la présence
Dans ce qui ne fait pas de bruit ou si peu…
Dans ce chaleureux repos où tout ne fait qu’un en essence

Ne cherche pas mon ami mon enfant
Ce non-état
Ne le cherche surtout pas quand il n’est pas là
Plonge dans le voile
Vois ce qui voile
Ne cherche pas à contourner
Un petit état qui prendrait des proportions…
Entre en relation
Avec tout ce qui se présente sans jugement
Autorise-toi à accueillir
À laisser cet état passer
T’offrir ce qu’il a à t’offrir
T’enseigner ce qu’il a à t’enseigner
Naturellement… dénouer et renouer