Le fil énergétique

Lors d’une canalisation pour un soin à distance, il y a eu cette image d’un élastique tendu, par rapport aux rôles.
De chaque côté du fil, il y a une polarité. Et sur l’autre « pendant », (l’autre face), il y a un point de vue différent, des expérimentations différentes.
Certaines fois, on tire d’un côté, on progresse vers un côté, on tend le fil et parfois on détend le fil et on lâche un peu du lest … mais au bout du compte, lorsque les 2 polarités ont été expérimentées, on peut se rendre compte qu’il n’y a aucune vérité dans l’une ou dans l’autre.
Et que ces combats pour rallier l’autre à sa cause étaient illusoires. Ce sont juste des points de vue de l’univers. Ils sont à l’infini.
Il peut y avoir le +/le – ; le féminin/le masculin ; le jour/la nuit, le grand/le petit ; l’inspiration/l’expiration…, même des rôles comme parent/enfant , employé/ »celui qui emploie », le « bon »/le « mauvais », « amour égotique/haine »… c’est le même mouvement, le même fil qui s’expérimente sur 2 points de vue en miroir.
Si on tend le fil « amour égotique », on peut voir que « la haine » est son autre pendant. C’est la même énergie. C’est arrivé à ma fille de 9 ans qui, après 5 années avec son amoureux de « maternelle/élémentaire » a épuisé cette énergie-là et dit à son petit copain que c’était fini. Sont arrivés, ensuite, des mots « dans l’autre polarité » et des gestes « dans l’autre polarité ». Rien de plus normal. Et de voir qu’il n’y a donc aucune vérité, ni d’un côté ni de l’autre.

Nous ne sommes ni la polarité de ce fil, ni l’autre ; c’est juste un jeu, un rôle, mais qui n’a aucune vérité, juste une expérimentation.
Pour les rôles, la mère existe parce que l’enfant existe ! Qui plus est, la mère est à la fois « l’enfant de » aussi ! Preuve qu’il n’y a aucune vérité la dedans et que cela n’est pas ce que nous sommes ou alors nous sommes la totalité.
Donc, que nous soyons une bonne crème ou un exécrable gâteau, ce que nous sommes n’est ni l’un, ni l’autre. Nous jouons des rôles (contrats d’âmes) pour sortir de cela. Car lorsque les 2 polarités sont vues, rien ne tient et les croyances s’effondrent.
La valeur de ces rôles tombe avec les « je dois », « il faut que », « j’aimerais que », « ce serait mieux ainsi »… qui alimentaient le jeu.
Et tout devient plus léger

À nous tous, rêveurs d’illusions que nous sommes, alléluia, rien n’est grave !

Il y a un espace qui se dévoile de plus en plus, qui englobe ces 2 polarités, et permet de sortir de ce rêve illusoire. Ce que je suis n’est rien de tout cela, cela peut être vu, du haut de cet élastique, de la pointe du triangle (géométrie sacrée) .
Car nous ne sommes pas cela et à la fois nous sommes tout cela dans son impermanence.

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1 ! je t’♥ papa

De retour après quelques jours de retraite, et encore et toujours plus relié à vous tous de l’intérieur

Un petit moment hors du temps que je vous partage.
C’est subtil, je vais tenter de le mettre en mots.

Quand mon père est mort et que j’ai commencé à le canaliser. Il employait des mots tels que « univers holographique ». Je ne comprenais pas ce mot qui me paraissait bien compliqué, j’avais bien l’idée d’une projection mais bon, sans plus…
Et pendant une méditation, lors de la retraite, j’ouvre les yeux et mon regard se pose sur la fenêtre en face. Il y avait une ligne verticale. Mon regard se laisse « aller » légèrement, dans une grande détente. Et de là, une 2ème ligne verticale apparaît juste à côté. On aurait pu dire que le regard s’était flouté.
Il y avait donc 2 lignes similaires. Et cette deuxième ligne n’était pas un rajout ou une copie conforme de la première. C’était la 1ère !
Elle a donc le même potentiel que la première, puisque c’est la première

La deuxième ligne portait, en elle-même, toutes les caractéristiques et le potentiel de la première, rien ne lui manquait. Rien n’a été rajouté non plus. Elle pouvait être là, ou, pouvait ne pas être là, et ce, sans changer le moindre potentiel.

Comme un arc-en-ciel

Et c’est un pont car s’il y a croyance en une vérité, il suffit d’aller dans son double (qui en fait n’en est pas un) pour que cette croyance s’effondre. L’humain n’est pas fait pour avoir 2 vérités, ça ne tient pas. Il croit en « le reflet » ou « effet collatéral » (donc un double) de la deuxième mais pas que la deuxième soit en fait la première ! ce n’est pas logique pour le mental.

De 1, on passe à 2, qui est pourtant un, en un jeu de regard, que tous, quand nous étions enfants, avons fait.

petit clin d’œil empli d’amour pour toi papa, merci, merci, merci

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La petite plume

Je vous partage la canalisation d’aujourd’hui lors de la méditation sonore enfant, avec l’image de la plume :
Je ferme les yeux et je me dépose en moi-même. Avec légèreté, douceur. Telle une plume qui se dépose, sans effort pour cela. Sans contrôle. Avec délicatesse.
Et j’observe où cette plume se dépose….

Lorsque les pensées de doutes, de peurs surgissent, je peux revenir à cet endroit-là, tout simplement.
Lorsque je pense à mes cauchemars, aux monstres, je reviens à cet endroit-là, où la petite plume avec confiance et abandon, s’est déposé en moi-même. Dans cet espace de repos où se trouvent la confiance, l’amour, la sécurité et la tranquillité.
Lorsque je me sens assailli par des émotions partagées en moi, je reviens dans cet espace d’amour inconditionnel.

Plus l’attention revient d’une façon réflexe à cet espace décontracté, relâché, plus « l’ancrage » se fait, plus je sors de la résistance à conserver cette pensée ou cette émotion.

Merci les loulous pour cette belle image en résonance avec vous des anges

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« ça voir »

Ce processus de retournement intérieur est un « ça voir » bien avant toute conceptualisation mentale, c’est une introspection, une investigation authentique, une méditation profonde.

Un « ça voir » qui dévoile l’essence de ce que nous sommes, qui dévoile un espace plus vaste que toutes ces identifications physiques et psychologiques dans lesquelles nous sommes enfermés.
Un « ça voir » qui met en lumière ce que nous ne sommes pas, qui consume les croyances, les souffrances, les séparations et effondre toute fondation.

Dans cet effondrement égotique, se révèle l’inconditionnel, l’intemporel et l’impersonnel.
Un éclat de couleurs, de saveurs, de tous les possibles, provenant d’une même source inaltérable et insaisissable dans laquelle » tout » et « rien » peut apparaître.
Et en son centre, en son cœur, se sentir impuissant à un quelconque jugement ou valeur.
Juste contempler la magnifique intelligence divine de cela, la beauté et la perfection qui ne sont ni l’intelligence que l’on connaît, ni la perfection que l’on connaît, ni la beauté que l’on connaît.
Ces mots prennent tout leur sens dans l’inconditionnel. Pleinement vécu dans la paix, et la grâce de l’abandon de ce « ça » « voir » qui ne détient aucune vérité et englobe toutes les vérités .

❤️

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L’ascenseur énergétique

Descendre d’un cran, sortir du flux incessant des pensées, revenir organiquement à ce qui est là. Rester juste là avec ce qui est ressenti organiquement.

Cela conduit à sortir de tout vouloir, de tout jugement, et ressentir ce qui est là, tout simplement, qui émerge en Soi.
Observer ce qui se passe en son cœur, en son ventre, en ses « tripes ».
Qu’est-ce qui est là, tout simplement et qui est beaucoup plus authentique que n’importe quelle interprétation à son sujet ?… un plaisir, un élan, une gêne, un poids, une chaleur… juste là… qu’est-ce qui est ressenti en soi ?
C’est là, quand l’ascenseur est descendu d’un cran
Déjà là, bien avant l’interprétation à son sujet.

C’est vibratoire, en fonction de ce qui est là dans l’instant. Comment savoir à l’avance ce que l’on va dire à quelqu’un, ce que l’on va faire en fonction de telle situation.
Le mental a pourtant bien des données dans sa mémoire pour répondre à cela… et pourtant, à y regarder de plus près, ce vacarme intérieur fait plus de bruit qu’autre chose et ne nous est pas d’une grande utilité. Parfois tout cela pèse trop et nous ne sentons plus l’élan intérieur.

Dans le silence intérieur, émerge tellement de potentiels, parfois non vus, parfois étouffés.
C’est un ascenseur qui nous fait ouvrir des portes concrètes et authentiques.

L’ascension n’est pas qu’une montée, c’est aussi une descente, un éveil « du ventre ».

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Mon autre

Infinie gratitude à toi, mon autre, qui reçoit parfois les projections de mes conditionnements mais ne le prends pas pour toi, n’en fais pas une affaire personnelle…
Sache juste que je te suis infiniment reconnaissant de ce que tu éclaires en moi.
Afin que cela se consume dans la Lumière, dans la Conscience, dans la Divinité de notre Êtreté.
Ainsi reconnaitre ce que Je suis, bien avant cela

Paix et Amour à tous

L’autre est Soi : Amour…

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Les projections

Chacun perçoit en fonction de ses résonances intérieures, en fonction de ses conditionnements sociaux et familiaux. ; et cela dirige notre vie, c’est le corps de souffrance qui s’exprime.
Est-ce que nous voyons la forme pour ce qu’elle est ?
Les arbres ? les voyons-nous juste pour ce qu’ils sont ? ou avec toutes les étiquettes sur ce que l’on a appris sur eux…
La pluie ? l’observons-nous pour ce que c’est tout simplement, ou avec toutes sortes de croyances projetées : « mauvais temps », « temps qui m’empêche de faire mon activité », « temps qui arrose mon jardin »…
Les animaux ? un rat, par exemple, lorsque nous voyons un rat qu’est-ce qui apparaît ? un rat des égouts ou un animal sacré comme en Inde… quels sont nos conditionnements, nos croyances projetées dessus ?

Dès lors, nous projetons sur les autres ce qui est voilé en nous-même.
Voyons-nous l’autre pour ce qu’il est, ou avec nos projections ? Observer les pensées à ce moment-là, sont-elles neutres ?

Et nous-même, nous voyons-nous comment ? Quelles projections avons-nous sur nous-même ?

Sommes-nous cela ? sommes-nous ces projections ? sommes-nous ces pensées ?

L’autre n’est qu’un miroir. Il est notre meilleur maître car il éclaire projections, blessures, conditionnements et croyances… gratitude

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La valeur ajoutée

La complétude de l’instant présent est juste voilée par le délicieux fruit de notre jardin d’Éden : la valeur accordée et ajoutée… Interprétations de toutes sortes et conditionnements, qui sont aussi une magnifique création, tout un monde par-dessus ce qui est tout simplement.
Il n’y a aucun souci avec cela, tout est juste à vivre. Seulement de cet espace limité et conditionné, il y a naissance et mort.
Et de l’espace de présence, il y a accueil de « ce qui naît et meurt » et cela n’altère pas notre nature profonde, complétude.
Cela peut être ou ne pas être. Il peut y avoir ou ne pas y avoir, il n’y a aucune valeur là-dessus.
Cet espace est inconditionnel, c’est un espace d’accueil.
Il est en « chaque Un », accessible à tout instant ; en ralentissant, en s’arrêtant un instant dans cette course folle du mental.
Juste en observant ce qui est là bien avant. Bien avant toutes ces informations, bien avant tout ce contenu. En décontractant toutes tensions, dans ce non-effort qui permet de porter l’attention sur le contenant, espace divin de tous les possibles, notre essence même.

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Rester en lien

Je peux… ne pas apprécier ce que tu dis ou ce que tu fais.
Je peux… ne pas le comprendre aussi, malgré tout l’amour que j’ai pour toi.
Il m’arrive même de ne pas répondre à cela, afin de ne pas alimenter les jugements illusoires.

Non pas, par «  »non-intérêt » pour toi, non pas par « fuite » ou par « rejet »… mais parce que, lorsque je clarifie mon besoin, il ne correspond pas avec les dires et les actes du moment.
Lorsque je clarifie « mon besoin de rester en lien avec toi », cela ne se situe pas non plus au niveau des croyances et interprétations, car j’aurai la même croyance que toi un temps puis cela sera de nouveau compromis ; les mêmes interprétations et conditionnements environnementaux, familiaux et sociaux, que toi un temps, puis cela changera de nouveau.

Cela se situe plus profondément…
Sous tous ces schémas, ces conditionnements et ces croyances, il y a les mêmes besoins d’amour, de confiance, d’authenticité, de paix, de tranquillité, de sérénité et tant d’autres…
Et même si je ne goûte pas la tournure que cela prend,  je ressens profondément ce lien que nous partageons ; et ne me « coupe » pas de toi si je reviens à ton besoin dessous.
Ainsi je sors de ce qui est « égotique » et propre à chacun pour revenir à cet espace plus large et plus impersonnel.
Car d’un même besoin, les actes peuvent être en contradiction. Par exemple, mon besoin de tranquillité peut se traduire par une envie de méditer et toi, peut-être, de converser. Et tout est ok, il n’y a aucun jugement là-dessus.

Je reste en lien avec ce qui est profondément en moi et donc en toi, ces besoins impersonnels que nous goûtons communément.
Nous rit sont nos besoins 

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« Dons nés »

Donner est simple, authentique et spontané.

La vie est mouvement, le don est adapté à une demande vibratoire, à un besoin. Si ce don ne répond pas à une demande alors le don est vain. Pour qu’il y ait don, cela sous-entend que l’autre reçoit. Si le don ne répond pas aux besoins de l’instant ou à la demande, il n’y a pas de don et personne ne reçoit réellement.
Et il y a des « je lui ai tout donné » et des « je n’ai jamais rien reçu »
Ainsi ces dons restent sans fruits, ces dons ne germent rien de plus que de la futilité, et de l’illusion.

Donner « ce que l’on n’a pas reçu », donner « ce que l’on interprète comme juste », donner « ce que l’on souhaite recevoir »… est un pseudo « donné » empreint de toutes les résistances de son émetteur. D’ailleurs il n’est guère reçu en face et de ce fait, incompris et jugé, c’est un cercle vicieux.

Donner est beaucoup plus simple, il est dans le non vouloir, le non-effort.
Donner est une écoute profonde de l’être, qui passe par soi-même avant tout, en ressentant ce qui est là, dans notre cœur, dans nos tripes… et non dans notre tête en fonction de nos attentes ou de nos conditionnements passés.

Donner n’est pas forcément dans le parler, il est aussi dans le silence. Il n’est pas forcément dans le confort, il est parfois dans l’inconfort. Il n’est pas forcément dans la compréhension, il est parfois dans l’incompréhension. Il n’est pas forcément dans la douceur, il peut être courroucé. En fait il est au-delà de tout jugement, de toute valeur, de toute morale, au-delà du + et du -, il est juste là naturellement parce qu’il y a une demande. Et ne peut être sans celle-ci.
Il n’a pas de valeur, il est simple et authentique.
Il sort du cœur, peu importe sa polarité.
Il est partout, à tout moment, dans chaque situation, même la plus absurde. Sans rajout, sans valeur.

Merci pour tous vos « dons nés » dans l’inconscience et la spontanéité
Un mouvement, comme une inspiration et une expiration, un va-et-vient de bonté, de beauté, d’expression authentique partagé, une danse de la Vie.

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