L’ascenseur énergétique

Descendre d’un cran, sortir du flux incessant des pensées, revenir organiquement à ce qui est là. Rester juste là avec ce qui est ressenti organiquement.

Cela conduit à sortir de tout vouloir, de tout jugement, et ressentir ce qui est là, tout simplement, qui émerge en Soi.
Observer ce qui se passe en son cœur, en son ventre, en ses « tripes ».
Qu’est-ce qui est là, tout simplement et qui est beaucoup plus authentique que n’importe quelle interprétation à son sujet ?… un plaisir, un élan, une gêne, un poids, une chaleur… juste là… qu’est-ce qui est ressenti en soi ?
C’est là, quand l’ascenseur est descendu d’un cran
Déjà là, bien avant l’interprétation à son sujet.

C’est vibratoire, en fonction de ce qui est là dans l’instant. Comment savoir à l’avance ce que l’on va dire à quelqu’un, ce que l’on va faire en fonction de telle situation.
Le mental a pourtant bien des données dans sa mémoire pour répondre à cela… et pourtant, à y regarder de plus près, ce vacarme intérieur fait plus de bruit qu’autre chose et ne nous est pas d’une grande utilité. Parfois tout cela pèse trop et nous ne sentons plus l’élan intérieur.

Dans le silence intérieur, émerge tellement de potentiels, parfois non vus, parfois étouffés.
C’est un ascenseur qui nous fait ouvrir des portes concrètes et authentiques.

L’ascension n’est pas qu’une montée, c’est aussi une descente, un éveil « du ventre ».

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Mon autre

Infinie gratitude à toi, mon autre, qui reçoit parfois les projections de mes conditionnements mais ne le prends pas pour toi, n’en fais pas une affaire personnelle…
Sache juste que je te suis infiniment reconnaissant de ce que tu éclaires en moi.
Afin que cela se consume dans la Lumière, dans la Conscience, dans la Divinité de notre Êtreté.
Ainsi reconnaitre ce que Je suis, bien avant cela

Paix et Amour à tous

L’autre est Soi : Amour…

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Les projections

Chacun perçoit en fonction de ses résonances intérieures, en fonction de ses conditionnements sociaux et familiaux. ; et cela dirige notre vie, c’est le corps de souffrance qui s’exprime.
Est-ce que nous voyons la forme pour ce qu’elle est ?
Les arbres ? les voyons-nous juste pour ce qu’ils sont ? ou avec toutes les étiquettes sur ce que l’on a appris sur eux…
La pluie ? l’observons-nous pour ce que c’est tout simplement, ou avec toutes sortes de croyances projetées : « mauvais temps », « temps qui m’empêche de faire mon activité », « temps qui arrose mon jardin »…
Les animaux ? un rat, par exemple, lorsque nous voyons un rat qu’est-ce qui apparaît ? un rat des égouts ou un animal sacré comme en Inde… quels sont nos conditionnements, nos croyances projetées dessus ?

Dès lors, nous projetons sur les autres ce qui est voilé en nous-même.
Voyons-nous l’autre pour ce qu’il est, ou avec nos projections ? Observer les pensées à ce moment-là, sont-elles neutres ?

Et nous-même, nous voyons-nous comment ? Quelles projections avons-nous sur nous-même ?

Sommes-nous cela ? sommes-nous ces projections ? sommes-nous ces pensées ?

L’autre n’est qu’un miroir. Il est notre meilleur maître car il éclaire projections, blessures, conditionnements et croyances… gratitude

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La valeur ajoutée

La complétude de l’instant présent est juste voilée par le délicieux fruit de notre jardin d’Éden : la valeur accordée et ajoutée… Interprétations de toutes sortes et conditionnements, qui sont aussi une magnifique création, tout un monde par-dessus ce qui est tout simplement.
Il n’y a aucun souci avec cela, tout est juste à vivre. Seulement de cet espace limité et conditionné, il y a naissance et mort.
Et de l’espace de présence, il y a accueil de « ce qui naît et meurt » et cela n’altère pas notre nature profonde, complétude.
Cela peut être ou ne pas être. Il peut y avoir ou ne pas y avoir, il n’y a aucune valeur là-dessus.
Cet espace est inconditionnel, c’est un espace d’accueil.
Il est en « chaque Un », accessible à tout instant ; en ralentissant, en s’arrêtant un instant dans cette course folle du mental.
Juste en observant ce qui est là bien avant. Bien avant toutes ces informations, bien avant tout ce contenu. En décontractant toutes tensions, dans ce non-effort qui permet de porter l’attention sur le contenant, espace divin de tous les possibles, notre essence même.

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Rester en lien

Je peux… ne pas apprécier ce que tu dis ou ce que tu fais.
Je peux… ne pas le comprendre aussi, malgré tout l’amour que j’ai pour toi.
Il m’arrive même de ne pas répondre à cela, afin de ne pas alimenter les jugements illusoires.

Non pas, par «  »non-intérêt » pour toi, non pas par « fuite » ou par « rejet »… mais parce que, lorsque je clarifie mon besoin, il ne correspond pas avec les dires et les actes du moment.
Lorsque je clarifie « mon besoin de rester en lien avec toi », cela ne se situe pas non plus au niveau des croyances et interprétations, car j’aurai la même croyance que toi un temps puis cela sera de nouveau compromis ; les mêmes interprétations et conditionnements environnementaux, familiaux et sociaux, que toi un temps, puis cela changera de nouveau.

Cela se situe plus profondément…
Sous tous ces schémas, ces conditionnements et ces croyances, il y a les mêmes besoins d’amour, de confiance, d’authenticité, de paix, de tranquillité, de sérénité et tant d’autres…
Et même si je ne goûte pas la tournure que cela prend,  je ressens profondément ce lien que nous partageons ; et ne me « coupe » pas de toi si je reviens à ton besoin dessous.
Ainsi je sors de ce qui est « égotique » et propre à chacun pour revenir à cet espace plus large et plus impersonnel.
Car d’un même besoin, les actes peuvent être en contradiction. Par exemple, mon besoin de tranquillité peut se traduire par une envie de méditer et toi, peut-être, de converser. Et tout est ok, il n’y a aucun jugement là-dessus.

Je reste en lien avec ce qui est profondément en moi et donc en toi, ces besoins impersonnels que nous goûtons communément.
Nous rit sont nos besoins 

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« Dons nés »

Donner est simple, authentique et spontané.

La vie est mouvement, le don est adapté à une demande vibratoire, à un besoin. Si ce don ne répond pas à une demande alors le don est vain. Pour qu’il y ait don, cela sous-entend que l’autre reçoit. Si le don ne répond pas aux besoins de l’instant ou à la demande, il n’y a pas de don et personne ne reçoit réellement.
Et il y a des « je lui ai tout donné » et des « je n’ai jamais rien reçu »
Ainsi ces dons restent sans fruits, ces dons ne germent rien de plus que de la futilité, et de l’illusion.

Donner « ce que l’on n’a pas reçu », donner « ce que l’on interprète comme juste », donner « ce que l’on souhaite recevoir »… est un pseudo « donné » empreint de toutes les résistances de son émetteur. D’ailleurs il n’est guère reçu en face et de ce fait, incompris et jugé, c’est un cercle vicieux.

Donner est beaucoup plus simple, il est dans le non vouloir, le non-effort.
Donner est une écoute profonde de l’être, qui passe par soi-même avant tout, en ressentant ce qui est là, dans notre cœur, dans nos tripes… et non dans notre tête en fonction de nos attentes ou de nos conditionnements passés.

Donner n’est pas forcément dans le parler, il est aussi dans le silence. Il n’est pas forcément dans le confort, il est parfois dans l’inconfort. Il n’est pas forcément dans la compréhension, il est parfois dans l’incompréhension. Il n’est pas forcément dans la douceur, il peut être courroucé. En fait il est au-delà de tout jugement, de toute valeur, de toute morale, au-delà du + et du -, il est juste là naturellement parce qu’il y a une demande. Et ne peut être sans celle-ci.
Il n’a pas de valeur, il est simple et authentique.
Il sort du cœur, peu importe sa polarité.
Il est partout, à tout moment, dans chaque situation, même la plus absurde. Sans rajout, sans valeur.

Merci pour tous vos « dons nés » dans l’inconscience et la spontanéité
Un mouvement, comme une inspiration et une expiration, un va-et-vient de bonté, de beauté, d’expression authentique partagé, une danse de la Vie.

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Ce précieux déjà là

La clarté vient en s’épurant du monde des croyances, des conditionnements, des interprétations et non en rajoutant des couches à l’égo (dans notre sac à dos qui d’ailleurs finit par peser et se traduire sur le corps physique).

Nous sommes tous complets, il ne nous manque rien ! aucune technique à savoir, aucun don nous ferait défaut.
Dévoiler ce précieux en nous est ce qu’il y a de plus beau
Les techniques apprises à l’extérieur sont juste des déclencheurs de cette reconnaissance en soi. Elles sont limitées.
Tout est en nous, ici et maintenant, et a toujours été là, juste à dévoiler… sortir de la conscience des objets, du contenu, pour revenir à la conscience du contenant… illimité, non conditionné.

S’il y a une condition à ne plus vivre une situation ou a contrario de vivre une situation plus qu’une autre, observons et soyons présent à cela qui se vit, dans l’auto-empathie et l’autocompassion afin de mettre de la lumière, de l’amour, de la conscience pour éclairer toutes les ramifications, les embranchements, les nœuds, les racines… et éclairer ce précieux

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Acceptation ni bien ni mal

Retourner le regard sur soi-même.
Ralentir intérieurement.
Être pleinement présent à ce que l’on fait.
Observer sans jugement.
Reconnaitre ce qui est là, en soi.
Ce qui est en joie, ou ce qui est en souffrance, ou ce qui est en attente… être pleinement présent à ce qui, en soi, ressent cela, sans valeur, sans jugement, juste… présent.
Accepter ce qui est ; ni bien, ni mal. C’est là, tout simplement.
Accueillir ce qui émerge, inconditionnellement ; ou reconnaitre la condition et accueillir cette dernière tout autant. Car elle est là, tout simplement.
Juste être présent à son expérience, ici et maintenant.

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Le paradoxe

C’est paradoxal, plus il y a détachement de la forme et des pensées, plus cet espace de présence impersonnelle se dévoile.
Ce qui nous tient, nous retient ; et c’est notre propre enfermement, dans des concepts, des croyances, des conditionnements.
La liberté se retrouve au-delà de toute chose, au-delà de « l’objet » séparé et conservé ; dans ce rendu de tout, dans la non-appartenance, dans le non-effort à croire, à faire, à vouloir, à attendre, à espérer, à chercher…
Car cet espace est complétude, comment pourrait-il en être autrement….
L’intérieur et l’extérieur ne font plus qu’un, dans cette danse de l’être.

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Présent à ce qui émerge au plus profond

Mon climat extérieur n’est que le prolongement de mon climat intérieur…
Si, tout ce qui passe, en surface, est le fruit, l’éclosion, d’un geyser intérieur, inconditionnel… qu’est-ce qui est là, en moi, ici et maintenant ?
Suis-je présent à mes émotions, mes ressentis, à ce qui émerge de l’intérieur, ou suis-je en surface le regard tourné vers le passé ou projeté dans des attentes futures ?

Ce regard intérieur me permet d’identifier les émotions de surface, ressassées et conservées.
Elles sont mises en lumière. Consumées, drainées, dans l’impermanence de l’instant présent.

Ainsi les émotions plus profondes qui émergent de ce geyser inconditionnel, se vivent intensément à travers ce vivant, en pleine conscience. Dans la spontanéité. Dans un frétillement de l’âme qui se goûte. Aussitôt vécues, aussitôt rendues. Dans la magie de l’instant.

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