L’humaine au teint porcelaine,
Sensible à la lumière
Et pourtant attirée par elle,
Fut sur le point de laisser des traces
Sur sa peau vierge et nue.
L’humaine se brûla les ailes,
Sentant alors sa part solaire
D’ange condamnée dans les profondeurs,
À vivre à la lueur du cierge.
En suivant les pas de l’inconnu,
Elle appris à aimer l’ombre et le doute,
À utiliser ses ailes en nageoires
Et s’orienter en eaux troubles.
Elle vit la beauté de l’ange déchu.
Elle relia le ciel et la terre.
Fit un pont de lumière,
Entre ses cœurs d’étoiles et de pierres.
Elle les laissa face à face se plaire
Et vit le nectar de son plein vécu.
Ainsi dit-elle je suis reine.
L’humaine au teint porcelaine,
Se brisa en mille éclats
Et révéla ses failles
À la lueur de son cœur uni et ému.
Elle sentit toutes les craquelures
S’ouvrir et éclore.
Elle en goûta chaque fêlure,
Comme un mets d’honneur.
Les accueillit dans la gratitude
Et les transforma en âmes sœurs.
Elle remercia toutes ses parts,
Pardonna son désespoir,
Gratifia sa condamnation
De l’avoir hissé au diapason
D’un équilibre où elle ne vit plus
ni le ciel ni la terre,
Ni le sombre ni le clair,
Mais le subtil mariage
De l’éphémère…
Bel hommage a la Femme sauvage , Unique, vraie…..Digne descendance de Clarisse Pinkola Estés…
Merci pour ce texte riche et profond.