Comment faire avec tant d’émois ?
Résister à l’expire
Qui va tout balayer
Je le sais, je le sens venir…
Ce goût de rien
Ou ce dégoût de trop
Peut-être étais-je dans le déni ?
Ou juste une propagande intérieure ?
M’indiquant qu’aucune erreur
Dans ma logique de vie
Que tout résisterait
De ce qui était construit
C’était sans compter sur l’amour
Sur cela qui balaie tout
Qui fait de la chute une aventure
Et du vide, chaque petite chose merveilleuse
J’ai pourtant crié et hurlé
Je n’ai pas lâché
Et juste exprimer mes dernières réserves
Pour tenter de calmer mes peines
C’était sans compter sur l’amour
Sur cela qui balaie tout
Qui fait de la chute une aventure
Qui trouve de la complicité dans la plus petite banalité
Les douleurs ont persisté
Elles ont même gagné en intensité
Là encore je n’ai pas lâché
Tout peut résister
La construction est solide
C’était sans compter sur l’amour
Qui voit tout
Sur cela qui balaie tout
Qui te prend en charge
Si toi-même tu rends les armes
Pourtant le plus grand combat allait commencer
Celui de laisser aller
Sans pour autant m’abandonner
Celui de mourir à sa vie d’avant
De ne plus l’envisager
De ne plus la dévisager
Juste s’engager dans le néant
De renaître
Trouver une petite lumière
C’était sans compter sur l’amour
Qui habite tout
D’ensemencer même un terrain brisé
D’utiliser chaque faille
Comme une trouvaille
Chaque champ de bataille
Comment lâcher ma création
Même si plus rien ne m’y rattache
Quand le désir côtoie le dégoût
Quand tout cela se joue au grand jour
Éclairant le metteur en scène et l’acteur
L’histoire et le drame
Éclairant le doux leurre
C’était sans compter sur l’amour
Sur cela qui anime tout
Qui fait de l’aventure
Une Ouverture
Ouaaah, quels mots!
Nos séismes intérieurs décortiqués, refusés, acceptés…
Bravo!