Aux confins du « ment »
Songes d’un temps.
Se trouvent les jugements,
Les interprétations,
Et les qu’en-dira-t-on.
Aux confins « d’aimant »
Polarisés et inséparables pourtant.
Se trouvent les élans,
Les attractions,
Et les positions.
Aux confins « dément »
Se trouvent les dépendances
Et les errances.
En sommes, l’ignorance.
Enfermée dans un tiroir,
Une clé en miroir.
Aux confins « aimant »
Se trouvent les histoires,
Les émotions cristallisées.
Une création tant aimée,
Scellée dans le tiroir d’à côté,
Par une clé dorée parfois empoisonnée.
Aux confins « aime-en »
Se trouve la liberté de n’être rien,
Et d’en goûter le tout.
Réaliser ce plein,
Qui n’est plus un fourre-tout, un mange-tout, un attrape-tout.
Laisser dissiper les liens,
À en oublier tout.
Plus de clés,
Juste la totalité.
Au confinement…
« Être » tout simplement.