La peur peut tout à fait signer le retour à soi pour ceux et celles qui en ont l’élan.
Elle peut tout autant être un tremplin, une clé (brûlante certes mais une clé !) qu’un venin paralysant…
La question est donc : qu’est-ce que je veux vraiment, profondément ?
Le ralentissement « physique » de nos activités peuvent être un point de départ pour plonger au cœur de soi, pour explorer nos entrailles en toute bienveillance. Ainsi mettre en lumière nos peurs, conditionnements et croyances ; fluidifier notre climat intérieur qui est source de notre climat extérieur. Nous permettre de mieux se comprendre, se reconnaître au-delà de la forme, et enfin vivre pleinement ici et maintenant.
Nous pouvons donc y voir un ralentissement intérieur général et une occasion unique de se connecter, se reconnecter au vivant en soi, à ce qui est toujours présent alors que la forme apparaît et disparaît. Se reconnecter à ce qui ne bouge pas en soi.
La séparation physique avec autrui peut aussi être source de rapprochement entre les êtres sur un autre plan : de la communication à la communion 🙏
Ressentir à distance c’est tout à fait possible.
Ressentir même d’autres plans de l’être c’est tout à fait possible.
Plongeons dans nos ressentis ici et maintenant.
Nul besoin d’avoir autant de mouvements extérieurs pour cela. Nul besoin d’être autant sollicité pour connaître l’extase d’être pleinement vivant. Tout est déjà là.
Vous ne vous ennuyiez pas ! Au contraire ! L’exploration intérieure est une réelle aventure.
Un retrait en soi, une retraite en soi.