J’observe la danse de ta création, les musiques de ton cœur,
la danse de tes lettres de noblesse et tes rôles désuets.
J’entre dans la danse de tes amours et tes peurs ;
et je fais tout valser, je reviens au centre de ce qui naît.
J’observe la danse de tes attentes, de ton passé,
et j’envoie tout valser en dansant avec la totalité ;
avec le vivant,
spontanément et souriant.
Un sourire de tous les possibles,
un sourire que tout est possible ;
aussi bien la difficulté que la facilité.
Je me sens oppressé de tant de conditionnements,
je me sens chargé de tant d’armements,
je me sens serré dans mon carcan.
A tel point que j’embrasse cette valse et reviens juste ici,
au centre de tout instant né, au sein de ma poésie.
il n’y a pas d’erreur.
Juste l’instant si beau se déployant sous mes yeux,
organique et vibrant,
se déploie Sa Majesté abondance.
J’embrasse cette valse et je danse
et danse, et dense…
Je crée mon bonheur à partir de rien,
je crée mon bonheur à partir du rien.
Ici je suis de tout temps, et tant..
Complétude de chaque instant.