Mieux confine soi
Dans une stratégie de choix
D’obligations et de droits
De recherche et de quête
Remplissant la tête
De tant de perspectives
À s’en rendre ivre…
Chevalier servant
À se voir et se croire différent
L’espace d’un temps
Pourtant mieux fait toujours de son mieux
Pour chercher un lieu
Pur, libre et heureux
Mais enferme son auteur
Sûrement à contre-coeur
Dans une prison dorée
Jouant d’immobilisme
Pour ne pas chuter
Car mieux n’existe qu’avec son opposé
Mieux a oublié que chuter
C’est aussi avancer
Que se relever est une force
Et s’élancer est l’amorce
L’écorce d’un élan
La sortie d’un tourner en rond
Qui bloque dans le fond
Une envie vraiment
De se jeter à l’eau de nouveau
Se vivre comme un cadeau
Mieux a oublié que chuter
Permettait l’humanité
Sortir de son piédestal
Se vivre en cavale
D’aventures en expériences
Jusqu’à sentir la transcendance
D’un moi égotique
À la pure conscience sans éthique
Juste liberté, véracité au-delà de toute croyance
Juste potentialité au sein de toutes expériences
Mieux est à l’opposé de liberté
Il peut y contribuer s’il accepte son opposé
Mieux n’a pas à tuer ses compères
Ou rire de ses paires
Mieux est inclus dans tout
Et surtout dans ce qui est en dessous
Mieux est un élan inspirant
Et ne peut s’enfermer dans le vivant
Sans devenir autoritaire
Et amer
Mieux j’avoue que sans toi, pas de choix
Mieux avec toi, trop de devoirs et droits
Mieux dorénavant, je prends le temps
D’observer ton élan sans jugement
D’être mi-eux
De m’inclure dans la totalité
Être ici et là-bas, moi et eux
De n’y voir aucune séparation née
Et pourtant accéder au miroir sans tout déformer
Mieux tu m’as enseigné le juste milieu
Merci pour tout
De la condamnation je te rends tout
De l’aspiration je garde ton goût