Texte – Je renonce à « exister »

Cher maître intérieur,

Je me suis fourvoyé et perdu dans les limbes de ma supposée existence.

J’ai cherché en vain ma singularité là où il n’y avait qu’une reconnaissance d’existence à mes propres yeux.

J’ai cherché en vain à m’estimer là où il n’y avait qu’une recherche d’autonomie en rapport aux autres ! Et pourtant toujours et encore, je dois me l’avouer, seulement à mes propres yeux.

J’ai pointé mon regard à l’extérieur à en perdre la vue. Mes yeux ne sont plus que les reflets de ce fourvoiement, voilés de tant d’histoires. Tant voilés que le regard est alors venu d’ailleurs. Tu ne m’as jamais quitté même dans cette quête illusoire d’être. Mes yeux ont brûlé tant de fois de ce blanc miraculeux. 

Cher maître intérieur, je suis impuissante à être quelqu’un, car cela signe encore et encore tant d’incomplétude. Je me sens tellement impuissante à être, tellement de colère envers moi-même. Je renonce à ce vouloir exister séparément de toi, à ce vouloir être, qui signe inlassablement la peur de ne pas exister et ne pas être.

Je te remercie de tant de patience dans mes pas-science… que de découvertes, et de joie d’être ton instrument de vie. 

Mais aujourd’hui rien ne peut être l’intrus et tout me ment sur moi-même. Je signe mon incapacité à être ; et à la fois je valide ma capacité à tout être. 

Cher maître, chaque mètre qui me sépare de toi est un coup de maître, tu n’as fait que me mettre dans ton tableau de maître. Et ce coup d’essai s’est dorénavant abandonné à la toile. 

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Evènement – Rencontre & atelier « Jeunes » le 29/09 Thème : expression libre

Rencontres & ateliers Jeunes (à partir de 16 ans)

Écoute et connaissance de soi
le dimanche 29 septembre 2019.
Horaires : 14h15-16h15. Accueil à partir de 14h00.

A Challes-Les-Eaux, Espace Énergie 73, 397 rue Aristide Briand.

Nous contacter pour valider l’inscription par mail espaceenergie73@gmail.com, message privé facebook ou au 0622054836, avec retour de notre part.

Descriptif :

Au programme, écoute de soi, gestion du stress et des émotions, s’exprimer et communiquer librement, se centrer et se recharger en énergie, se réconcilier « avec soi m’aime », s’accueillir, s’ouvrir, s’accepter avec bienveillance, trouver ses propres ressources, développer ses potentiels et son intuition… .

La séance est accompagnée de pratiques énergétiques autour du son et de l’onde sonore.

Durant ces séances, il est possible de rester en silence, l’écoute et l’investigation se pratiquent par le regard centré sur soi, à chacun son rythme et ses modes de fonctionnement.

Thème : expression libre

  • 1ère partie : valider ses ressentis, les laisser être et s’exprimer librement (approfondissement du ressenti), identifier ses besoins de l’instant, s’accorder une pleine attention (pleine présence à soi), sous forme de cercle de paroles ou de pratiques méditatives courtes et ludiques.
  • 2ème partie : créer de l’espace en soi, s’accueillir profondément « tel que je suis » et « là où je suis » à chaque instant sans jugement. Méditation sonore avec les bols tibétains, les gongs, tubalophone et bols de cristal. Être présent – se valider – croire en soi

Tarif : 25 euros par participant. Préinscription par mail ou sms, puis nous vous envoyons le bulletin d’inscription. Le règlement tient lieu de confirmation d’inscription.

Si vous souhaitez être informés des prochaines programmations, n’hésitez pas à nous contacter.

Le groupe est limité en nombre (5 participants environ) et les réservations se font en amont de chaque programmation (pas d’obligation de suivi dans l’année et possibilité de venir en cours d’année). Il est maintenu pour un ou deux participants, ce qui permet d’être d’autant plus en confiance.

Informations sur https://celinerossi.com/seances-collectives/

Evènement – Séance collective « méditation sonore et vibratoire » le 27/09 (format allongé)

Séance collective « Méditation sonore et vibratoire », format allongé sur sièges inclinables de méditation
le vendredi 27 septembre 2019.Horaires : 19h30-21h30. Accueil à partir de 19h15.

A Challes-Les-Eaux, Espace Énergie 73, 397 rue Aristide Briand.

Nous contacter pour valider l’inscription par mail espaceenergie73@gmail.com, message privé facebook ou au 0622054836, avec retour de notre part.

Descriptif :
Vous êtes allongé durant la séance. Possibilité de placer un ou des bols tibétains sur vous.
Les vibrations du son se répandent à travers nos fluides corporels et rehaussent les fréquences vibratoires du corps.

Le corps est lui aussi un instrument qui s’accorde à l’infini, au diapason de l’univers. Il fonctionne comme une caisse de résonance avec tout ce qui est.
La vibration va mettre en mouvement, réharmoniser, rehausser les fréquences, dénouer, fluidifier l’ensemble de notre Être.

Ces séances permettent de retrouver un calme intérieur, se libérer des tensions accumulées, se recentrer sur soi et revenir à l’essentiel. Ces bienfaits se ressentent sur la gestion des émotions, sur la capacité à calmer l’agitation mentale et se reconnecter à l’instant présent et vivant. En découlent des prises de conscience et des « intégrations ».

La méditation n’est pas un acte ou un faire, c’est un état d’être qui se reconnait avant tout questionnement et raison.
C’est un mouvement de retournement de la conscience sur elle-même, dans l’observation et l’expérience directe.
L’invitation est de reconnaitre la présence au cœur du son.

Avec les Gongs, Les bols de Cristal, Diapason de Cristal, Tubalophone, Carillons Koshi, Kigonki…
Les informations sont canalisées en fonction des participants et des énergies présentes.

Places limitées à 8.
Partages autour d’une tisane en fin de séance

Participation libre en conscience à partir de 20 euros par personne pour la séance. Une « boite à dons » se trouve à l’entrée.
Tarif réduit (personnes sans emploi, étudiants, autres..) nous contacter.
Informations sur https://espaceenergie73.com/meditation/

Texte – Commerce de la vie ou élan du cœur

Cher être aimé,

tout peut à la fois être commerce de la vie, qui est une recherche de la tête pour acquérir ; ou un élan du cœur, qui est un déploiement des vibrations de ton corps pour t’expérimenter.
Absolument tout, même ce qui peut sembler spirituel.
Reviens à toi et vois seulement pour quoi tu le fais, qu’est-ce qui se joue dans le fond et non dans la forme. Ressens la vibration profonde de ce qui émerge.

D’ailleurs c’est un-non choix bien souvent, tu es passé par le commerce et les rôles pour voir que ce n’est pas la solution et que ça alimente toujours les peurs existentielles.

Ne cherches plus à changer ou dissuader, juste réponds par le cœur et tant pis s’il n’y a pas d’échange ; si en face, « l’autre » reste dans son commerce, tournant le dos à son propre cœur. Car ces petites graines une fois semées pourront ensuite être récoltées plus tard. C’est la magie de la vie.

Ne t’inquiètes donc pas pour le peu de sens et de valeurs, pour le peu de retour que tu as ; ou pour la difficulté, le conflit auquel tu fais face.
Si tu restes dans ton cœur, en lien avec tout et tous, la vie s’en chargera, comme elle l’a toujours fait.
La seule question est « pourquoi je le fais ? » et « comment je le fais ». Quel est le désir en amont, quelle est la vibration ?
Le sens de la vie est ici (sans vérité dans le sens ou bien dans tous les sens possibles) et c’est le paradoxe qui te rend libre.

Observe seulement ce qui t’anime profondément, ce qui est touché en toi-même, au diapason de l’univers entier, complet et synchronisé.

Dès lors que tu te juges, que tu t’autoévalues, tu acquiers et renforces ton image, ton histoire, et tu sors de ton espace du cœur. Tu renforces le petit moi qui tourne en boucle dans la tête, qui recherche éternellement à être aussi grand que son créateur.
Dans ton espace du cœur, tout peut s’effondrer, même l’idée. Ainsi retourner en sa source, le cœur sacré de toutes choses, ce petit de nid de confiance et de sagesse qui ne t’a jamais quitté.

Cher être aimé viens te recueillir et te détendre dans ce nid au creux de ton cœur. Tout va bien ❤️

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Texte – Plonger au cœur de nos peurs

Plonger au cœur de nos peurs, au cœur de nos flammes… les voir honnêtement, les identifier clairement, les accueillir ❤️🔥

Petites questions : Est-ce la liberté que d’être guéri d’une maladie mais avoir peur de la récidive ? Continuer à avoir une épée de Damoclès sur la tête ou peur de ce qui peut encore arriver par la suite ? Est-ce ainsi que l’on peut vivre « pleinement » ou est-ce seulement de la survie ?
La liberté n’est-elle pas davantage de ne plus avoir peur de la maladie, de la souffrance, de la perte ? De pouvoir l’accueillir, la laisser apparaître et disparaître en soi ?

Quand j’ai connu l’angoisse, jusqu’à son paroxysme, je voulais tout sauf VOIR. Il me semblait que plonger au cœur de cela le renforcerait et j’étais déjà tellement vulnérable. Je survivais. Beaucoup de choses me faisaient peur et j’avais du mal avec toute la souffrance du monde. J’en arrivais à me culpabiliser d’avancer, de marcher, de manger, de vivre tout simplement. En sommes j’avais peur de moi-même. Ni plus ni moins. La valeur de « l’aide », de « la délicatesse » était en excès et m’empêchait de m’aimer dans « le laisser être » et « l’indélicatesse ». J’étais enfermée dans mes propres conditionnements en lien avec l’image de soi. Aucune liberté d’être !
Vivre cela si intensément fut la libération de ces schémas. Une clé brûlante que je ne voulais pas toucher au départ mais dans une fatigue extrême, j’ai rendu les armes et j’ai plié… car oui j’avais beaucoup de force pour résister à cela, beaucoup de force pour tous ces excès. Et beaucoup de force pour résister à cette clé brûlante, jugée, dénigrée ; résister à ce qui me faisait peur. La seule souffrance était ici car il n’y a aucune peur dans l’instant présent. Et cela a été une grande découverte. La souffrance est dans la résistance à ce qui est.
Sur un certain plan, cette force était nécessaire de se vivre pour aller davantage dans l’introspection du « je » qui m’animait depuis toujours. Tout est juste et parfait.

Nous sommes plongés au cœur de nos peurs les plus profondes et existentielles en ce moment.
Ne pas détourner le regard et plonger au cœur de nos peurs est une clé puissante, certes brûlante… mais puissante.
Ne condamnons pas ces flammes mais permettons leur de nous montrer nos failles et nos peurs.
Cela nous montre quelque chose si nous regardons avec honnêteté en nous-même.
Cela nous montre nos excès, nos conditionnements, nos enfermements.
Nous percevons ces flammes encore comme des « virus » et des attaques, quelque chose qui ne devrait pas être. On lutte encore contre l’instant présent, contre nous-même en réalité !

Ne plus avoir à se confronter à certaines choses sur cette terre, c’est entretenir nos dépendances et nos peurs. Réaliser que je ne suis séparé de rien et que tout m’instruit sur moi-même à chaque instant permet une évolution honnête (et non une évolution du conditionnement lui-même !!)

Nos flammes actuelles, quelles qu’elles soient et où qu’elles soient nous montrent nos peurs existentielles. Les voir et les comprendre est la clé brûlante pour notre liberté. C’est un réel sacrifice de l’âme pour retrouver liberté et joie d’être. Ce mot « sacrifice » est galvaudé, le mot « offrande » l’est tout autant. Et pourtant nous ne pouvons accueillir sans rendre ; c’est comme une bouteille que l’on souhaiterait remplir et qui est déjà pleine !… Savoir se vider, s’abandonner, rendre (perdre même !), et tout cela sans jugement, est liberté.
Réaliser ce vide si plein est liberté.
Nous sommes ce vide, le reste n’est qu’impermanence, fluctuation de l’éternel accomplissement de ce vide (si plein…). Il est temps de se réveiller !

L’ancien se rend pour laisser place au nouveau, au renouveau. Peu importe la forme que cela prend, il n’est pas étranger à ce qui profondément se passe en soi. Ne détournons pas le regard et laissons-nous être « ensaignés ». Car oui on saigne en ce moment, je ne mets pas à distance la souffrance vécue, même si c’est à l’autre bout de la terre, elle se vit juste ici. Donc… juste ici vous pouvez vous laisser enseigner pour le bien de tous les êtres.

🙏😘

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Texte – Énergies et jeux de la vie

Énergies et jeux de la vie… avec un exemple : l’argent, mais vous pouvez remplacer argent par ce que vous souhaitez (confiance, sommeil….), le principe est le même.Le jeu de la vie est différent pour chacun. Nous vivons certes côte à côte, mais plusieurs mondes se côtoient et s’expérimentent.
2 individus peuvent faire la même action et ne pas avoir les mêmes « retours » de la vie, c’est fondamentalement le jeu lui-même qui est différent : c’est-à-dire le désir profond, le pourquoi de l’action, ce qui est antérieur, ce qui anime, l’aspiration profonde… peu importe les mots.Le jeu peut être plus « personnel », c’est un jeu de protection, de mise à distance et aussi un jeu de pouvoir, de désir, d’amasser et de se construire sous une belle image de soi ou sous une autre forme, plus matérielle. Ça sert un personnage, du moins l’idée d’un personnage séparé du reste. Cela s’expérimente dans les 2 polarités : j’ai/je n’ai pas, je fais/je ne fais pas etc… car sans l’un, l’autre n’est pas connu.
Le jeu peut être plus impersonnel, c’est une reliance car tout est Energie. C’est une fusion en soi. Un rapprochement, un plein vécu, et paradoxalement une défocalisation, une reconnaissance de notre vraie nature.L’argent est Énergie aussi.
Cela qui semble « jouer avec » devient le jeu lui-même de l’argent.
C’est l’esprit conditionné qui s’expérimente : Le conditionnement et l’objet matérialisé (ici l’argent) ne font qu’un. Ils sont l’accomplissement de la vibration.
C’est un jeu en soi « sans personne aux commandes » ou dit autrement : « le commandant/le possesseur » et « le commandé/le possédé » sont juste les 2 faces d’une même pièce.
Qui croit posséder l’argent est possédé par l’argent.L’argent peut être là. Ce n’est pas un problème.
S’il est un problème c’est que le conditionnement attaché à celui-ci, en est un aussi.
C’est une belle occasion de mise en lumière et de libération de cycle.J’entends parfois « je n’en vis pas » mais cela reste subjectif.
* Dans quel cas ci-dessus suis-je ? (personnel ou impersonnel) Quel est mon désir profond ? Avoir, faire ou être ? Qu’est-ce que j’alimente ?
* De plus, C’est quoi vivre ? Pour certains c’est un rôle, des acquisitions, pour d’autres c’est le ressenti de l’instant…. qu’est-ce que j’alimente là aussi ? Un rôle, une étiquette qui se rendra un jour ou l’autre ? Ou l’instant vivant dans sa complétude ?Manquer d’argent peut arriver aux plus riches. Tout comme se sentir seul en étant entouré ou être malheureux sans raison.
C’est un conditionnement de l’esprit. Ce n’est pas cohérent et réel.Le conditionnement ne meurt pas avec l’obtention du désir lui-même. Et il ne meurt pas non plus dans la fuite et le rejet de celui-ci.
Quoi que nous faisions pour le problème, nous entretenons le problème lui-même, nous l’alimentons car nous l’avons VALIDÉ , PRIS POUR RÉEL.C’est ce réel-là, cette croyance qui se joue et se manifeste. Nous en faisons l’expérience (loi d’attraction). C’est vibratoire et énergétique.
Cette croyance est au-delà du positif et du négatif : Croire en l’argent ou ne pas croire en l’argent, c’est faire vivre l’argent comme tel.
C’est comme croire en dieu ou ne pas croire en dieu c’est déjà faire vivre un dieu.
Ce ne sont que des croyances. Dans ces croyances, il y a des énergies sous-jacentes de « devoirs » : « cela doit être » ou « cela ne doit pas être » comme ceci ou comme cela, c’est l’histoire de la croyance.
Ça ne dissout pas la racine, ça l’alimente.
Toute histoire alimente, que ce soit dans un sens ou dans un autre.Or le vivant (le divin, la conscience…) est au-delà de cela, libre car cela peut être ou ne pas être.
Le vivant accueille le jeu dans toutes les polarités, inconditionnellement.
L’instant vivant ne tient pas lieu des désirs personnels (volonté personnelle) car il est en lien avec la vibration émise.
Lorsque la vibration émise est teintée, colorée, c’est alors une réalité subjective de l’instant, tel un prisme, porteuse de « devoirs » avec des mécanismes de défense (fuite ou combat).L’argent n’est pas seulement un outil, c’est comme tout ce qui est autour de nous, c’est très vivant en soi mais nous ne le voyons pas car nous sommes aveuglés par nos croyances à son sujet.Nous ne vivons pas, nous croyons posséder la vie, nous nous croyons l’auteur et le possesseur de tout cela. C’est une façon de vivre qui ne fera que se projeter et s’accomplir encore et encore si nous l’entretenons. Un jeu qui se perpétue tant qu’il ne devient pas un problème en soi. La souffrance est alors une porte de sortie de ce cycle répétitif.

Mon « extérieur » est en lien avec mon climat intérieur. Il en est le reflet. Déjà accompli.
Toute recherche l’alimente dans un sens ou dans un autre.
Investiguer cela qui croit, cela qui veut, qui cherche, qui a peur …. est une clé afin de sortir des patterns.
Dans cet épurement, et décoloration du regard, se trouvera « l’éternel ».
Nous n’en sommes pas séparés.
Seul le conditionnement et les croyances font vivre cette illusoire séparation.
Nous ne sommes pas séparés de l’argent, ou de toute autre forme. Rien n’est à rejeter. Tout est à transcender.

Il n’y a aucun problème dans l’instant présent, c’est juste l’interprétation de celui-ci qui est souffrante.
Et quand bien même il y a quelque chose que vous ne souhaitez plus, alléluia : changez-le à l’intérieur, vibrez différemment, même si cela semble incohérent au départ.
Ne choisissez plus la voie du confort, des « je sais », des vérités déjà établies. Laissez-vous ÊTRE INSPIRÉ plutôt que de conspirer en vous-même, de vous arranger de la situation, de vous battre contre la vie (qui au final n’est pas confortable comme voie !!).
Reprenez votre pouvoir, et allez voir, allez introspecter, voyez par vous-même, expérimentez d’autres vibrations.
🙏❤️😘

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Texte – Laisse entrer la lumière et vois

Nous vivons comme des enfants gâtés. Toujours plus. Acquisition acquisition acquisition…
Jusqu’au jour où c’est trop lourd à porter. Que ça se décharge ou se rend.
Nous vivons cela comme un échec, regardant la potentielle réussite de l’autre.
Un sentiment de l’enfant gâté par la vie encore et encore.
Car sous ces idées enfermantes et jugeantes, tous ces « sentis » sont des présents, des cadeaux inestimables qu’il nous est donné de vivre et qui nous enseignement sur nous-même.
Et une fois de plus, l’enfant gâté va ordonner et s’ordonner pour vivre telle chose et pas une autre. Matérialisant sans fin l’immatériel.
Or dans un monde matérialisé et objectivé, l’un ne se vit dans l’autre. Sinon tout cela ne serait pas vu, pas gouté dans son unicité.

L’enfant gâté, trop gâté d’ailleurs, finira par se rendre de lui-même.
Il jettera les armes à terre. Vulnérable. Authentique.
Dans cette chute, se vivra le glorieux retour dans les bras du père inconditionnel.
Un autre regard, multidimensionnel, le transcendera. Un regard qui englobe tout. Ce regard semble passer par lui, alors qu’il est partout. Absolument partout. En lui, par lui. En chaque brin d’herbe, chaque objet et par chaque brin d’herbe et chaque objet.

Laisse entrer la lumière et vois, mon âmi.
Laisser passer ce qui ne te traverse pas encore, sans jugement ou auto-évaluation. Et vois.

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Texte – L’illusion du produit fini

C’est si bon un amour entre 2 êtres, un espace-temps entre la naissance et la mort, un enfant, une maison, une peinture, une musique, un corps, un rôle, et même une idée !…
Le produit fini, réalité ou illusion ? Car il n’y a rien de tout cela qui n’est pas déjà en mouvement, se mourant petit à petit et si tant est qu’il y a désir de le conserver tel quel, il y a lutte.
Un produit ? Peut être… fini ? Jamais…

Que d’énergie dans ce monde du produit fini, allant de désillusion en désillusion. Et paradoxalement à la fois tant de gratitude dans l’expérience.
À quoi bon vivre puisqu’il faut mourir.
J’avais 8 ans et ce fut le démarrage d’une quête qui mena ce « je » a son auto-destruction, cette sensation mélancolique (sensation de séparation), à se désintégrer d’elle-même dans le silence de l’être.
L’angoisse laissant place à la joie d’être ou de ne pas être. Variation du même thème.

Quand l’angoisse fut au paroxysme de sa quête, c’est-à-dire prisonnière d’elle-même. Plus aucune échappatoire. Elle se révéla la clé brûlante qui était si difficile de toucher.
Une fois prise, elle enclencha tant de portes pour finir par se rendre, consumée sur elle-même. Emportant avec elle la survivance d’un propriétaire. Lui-même produit fini ! Que de gratitude alors pour l’angoisse elle-même. Non vue pour ce qu’elle était finalement… rien d’autre que pure énergie.

Que de recyclage dans cet espace. Rien à jeter. Rien à rejeter.
Juste voir ce qui est encore à jeter ou à rejeter qui éclaire inlassablement un produit « je » fini.

L’énergie se place sur ce à quoi l’attention se prête. L’attention…La tension, une simple apnée de l’instant vivant et mouvant. L’attention peut aussi se détendre en cela. Le regard se liquéfie laissant place à cela d’où apparaît chaque sens, chaque expérience, chaque forme.
L’abandon en soi est d’abord un abandon de résultat, d’attentes, puis un abandon dans ce goût profond du déjà accompli jusqu’à liquéfier toutes formes, laissant libre de création, laissant libre toute variation.

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Texte – Tout peut être là equànimement

Une colère peut être « moteur », générateur de quelque chose ou donner une force supplémentaire pour une situation délicate.

Un maux sur le corps, une maladie, pour faire ralentir, s’arrêter un instant.

Des pensées, un vacarme incessant, afin d’éclairer l’observateur en soi.

Etc etc.

Peu importe la forme. Elles peuvent toutes apparaître equànimement. Reste l’essentiel au-delà de la forme.

Si je cristallise la forme avec des « devoirs » et « vouloirs » sur ma vie, les conditionnements prennent alors le contrôle et je me m’auto-enferme dans une idée de ce que je devrais être ou ce qui ne devrait pas être.
La peur apparaît avec l’enfermement.
La souffrance physique et psychologique apparaissent… trouvant un bourreau dans la forme et créant une victime « ce que je devrais être », un personnage illusoire qui défie l’instant présent. En sommes, un auto-sabotage, un combat contre lui-même, dont il ne pourra sortir victorieux puisque le bourreau et la victime sont les 2 faces d’une même pièce.
Je suis pris dans les limbes de ma propre création.
J’ai peur de ma propre lumière, de ma propre force, de mon propre pouvoir.

À tout moment ces constructions peuvent se détruire. Par une ouverture, une prise de conscience ou même par un excès, une saturation de cela. Tout est possible.

N’accroche aucune forme. Ne te mets pas en tête quelque chose. Vis comme si tout pouvait être là equànimement.
Et si une forme se cristallise, observe simplement…
Qu’est-ce qui est touché en moi ?
Qu’est-ce qui fait que tout ne peut pas être là equànimement ?
Quelle est la part non nourrie et enfermée dans une demi-vérité, dans une condition, dans des règles, dans ses limites ? À quoi ressemble-t-elle ? Quels souvenirs et expériences cristallisés lui sont associés, qu’est-ce que je continue à faire vivre du passé ? Quelles idées et quelles sensations sont associées ?…

Observe-là, accorde-lui ta pleine attention.
Juste une main tendue, sans bouger, sans alimenter l’histoire. Juste la regarder pleinement, honnêtement.
Reste juste là avec elle, sans distraction, sans fuite, sans auto-évaluation, sans jugement, sans chercher à rectifier quoi que ce soit. Il n’y a pas de hasard.
Laisse-là s’exprimer, encore et encore, jusqu’à ce qu’elle se rende, dans le silence et la gratitude de l’être, inconditionnel.

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