Texte – Tu es ma voie de l’amour, Eléa

Je t’ai parlé tant de fois comme une prière m’adressant à toi et te demandant quand tu me ferais l’immense joie d’arriver dans ma vie. J’attendais depuis déjà si longtemps de tomber enceinte. Des moments cruels parfois, longs surtout et pourtant un temps nécessaire à la maturation de tout cela. J’ai ainsi rencontré le reiki, le bouddhisme, les pierres et leurs vertus. Tant d’exploration qui ont nourri l’âme en attendant ton arrivée tant désirée. Tu es arrivée quand, paradoxalement, tous désirs en moi furent tombés, l’élan était toujours là oui, mais pas comme une nécessité absolue. Mon cœur était nourri de ce nectar que m’offrait la vie, une richesse insoupçonnée. Le manque et l’abondance se sont côtoyé de si près à cette époque-là.
Nourrie de ce « je ne sais quoi » inexplicable, je décide de prendre refuge et il y a un entretien privé avec le Lama. Je lui parle ouvertement de mes failles, et elle me fait l’immense honneur d’être authentique et de pointer mon ignorance (j’avais fait euthanasier ma petite chienne quelques temps plus tôt suite à une tumeur au cerveau -en sommes j’avais pris une décision sur le cours de sa vie- et je savais très bien ce qui s’était passé en moi ce jour-là : ma fuite de la souffrance, ma fuite de la vision de la souffrance). Cet entretien a signé, à validé, l’arrêt des fuites en moi-même, le début d’un véritable éclairage en conscience.
C’était mûr. Non pas mûr par accomplissement (oh là non ! Je côtoyais le manque profondément) mais mûr pour entamer une démarche intérieure qui allait renverser tout mon monde.

1semaine plus tard, nous décidons de faire quelques heures de route pour le centre bouddhiste de Dhagpo. Il y régnait un silence incroyable. C’était même particulièrement vide. Nous étions au milieu de cette grande cour quand une personne sort et nous demande de la suivre en nous disant : « venez, vous êtes attendus ». Attendus par qui ? Nous ne savions même pas hier que nous venions aujourd’hui !
Nous rentrons dans le temple. C’était magnifique. La salle était pleine et si vivante (en comparaison avec l’extérieur). Le bouddha était si grand et si beau. Et juste devant se tenait le Lama que je connaissais, Tashi. Elle me dit « ah ! Il (je ne me souviens plus de son nom) ne s’est pas trompé ! » en souriant jusqu’aux oreilles. Et elle me tend un sachet (qui était placé juste à côté d’elle). Elle me dit que c’est du sel béni pour le bébé. Je lui réponds que Vincent part dans une semaine pour 3 mois et que c’est gentil de sa part mais que ça ne sera pas pour cette fois malheureusement». Elle me regarde et me répond « tu le mets sous ta langue tous les matins ». Je le prends, la remercie. Dans mes souvenirs je suis sortie en regardant tous ces gens assis, encore chamboulée de ce qu’il venait de se passer. Mais à ce moment-là, il n’y avait que le lama et moi. Sa voix. Juste sa voix. Faisant fi de mes réflexions mentales.
Nous sommes rentrés. Vincent est parti une semaine plus tard. Il était encore à l’étranger quand je lui ai envoyé l’échographie des 3 mois.
J’ai su que plus tard que le prénom Éléa voulait dire compassion. Et d’ailleurs le rituel que je pratiquais au sein du ktt que je fréquentais était le bouddha de la compassion… que j’aimais tant chanter.

Le jour de conception noté par le médecin sur les papiers était…je te laisse deviner ? le jour de la prise de refuge.
Il y a encore tant de phénomènes étranges, comme ta bénédiction quand tu étais encore dans mon ventre, par les parents du Karmapa. Tant de choses qui ont fait que tu es arrivée avec une force incroyable.
Quand j’ai accouché, la sage-femme t’a posé sur mon ventre et j’ai senti tellement de force que j’en ai pleuré. J’ai pleuré de surprise, je n’avais jamais ressenti cela, autant d’énergies. Je m’attendais à un bébé fragile et tout petit.
…Comment autant de réflexions mentales et d’attentes peuvent nous obstruer la vue à ce point, et nous faire « PENSER » la vie (faussement qui plus est !) plutôt que la vivre !… juste la vivre sans rien attendre en retour. Juste la vivre et se laisser enseigner par elle a chaque instant.

Tu es ma voie de l’amour, Eléa. Celle qui m’a désobstrué les yeux une seconde fois. Et depuis la vie toute entière s’amuse a cette déconstruction.
Je m’amuse parfois à être ta maman, mais surtout je m’amuse à ne RIEN être, nue et vulnérable, devant toi, et me laisser encore enseigner.
Il y a 13 ans se passait tout cela. Et ce soir je vois ton message écrit sous ta photo : « Il n’y a qu’une chose qui puisse rendre un rêve impossible, la peur d’échouer ».

Mon petit bouddha de la compassion je t’aime infiniment 😀🌻🙏❤️💙 tu m’as donné la force de me laisser enseigner par le vivant et apprendre à me libérer de la peur de l’échec. Je me souviens encore à quel point je contrôlais mon alimentation, mes postures… pour tomber enceinte ! À quel point c’était juste « la peur d’échouer à avoir un bébé » qui me hantait.
D’ailleurs quelques années plus tard, de retour de retraite, je me suis heurtée à mon rôle de maman si égotique. Et lorsque ça se déconstruit, tout se déconstruit !!! Ça ne choisit pas !! Ce soir-là j’ai cru mourir et me réveiller le matin sans vous. Mais vous étiez tous là au petit matin, rien n’avait bougé et pourtant tout s’était écroulé en moi. Pas de maman, pas d’enfant et à la fois le plein, ça n’a pas de mot. Je n’ai jamais été aussi proche de toi que depuis cette déconstruction. Car tout cela se vit du même endroit. Je te vois au delà d’une enfant, au delà d’un corps et d’un esprit, je te vois.
Merci d’être ❤️🙏🌻

Texte – Les objets de ce monde

(Toussaint, défunt, non fin…)

Ressentir ta présence et lire tes signes,
C’est le plus beau cadeau que tu peux me faire.

Cela me renvoie à ma non-écoute de tout cet amour en moi,
d’avoir vainement tenté de chercher celui-ci dans le monde objectivé.

Sentir ta présence au-delà de ce monde « formé »,
et… je dois me l’avouer, « déformé » par mon propre regard,
me permet de réaliser à quel point l’amour est au-delà de tout, que sa nourriture ne dépend pas de cette forme et objets de ce monde.

L’intention d’amour ressentie se matérialise différemment, elle est même passée par la mort des anciens schémas.
Elle est venue me mettre face au miroir, face à ce que je n’aimais pas chez moi, tout simplement, et qui entrainait comblements et débordements par les objets de ce monde.
Objets matériel ou immatériel, avoir ou pouvoir. 

Rien de cela n’a jamais réussi à me faire trouver la paix durable et le goût du vivant que j’ai actuellement.

Papa, ta présence est constante, je n’ai besoin d’aucune démonstration avec le temps.
Et pourtant, ce week-end seulement, j’ai ressenti intensément le manque de ta présence physique. Malgré quelques larmes qui s’échappaient, je n’ai pas quitté mon regard du miroir et je n’y ai vu qu’un signe de ta part, sans histoire. Juste une sensation accompagnée de gratitude.

Ce manque t’a fait vivre matériellement durant un laps de temps. La sensation t’a de nouveau densifié.

Cette sensation troublante a « âme née » avec elle tant de prises de conscience.
Mon corps en porte encore les marques.
Comment autant d’énergie peut créer un tel vide, une telle fatigue, c’est si plein . Quelle joie de ta présence, quelle gratitude pour cette expérience de plénitude du vide.

Merci pour tout ton amour.

Je t’aime papa, ici et au-delà.

Texte – Organique et sismique

Cher autre,

Je te rencontre seulement lorsque je te ressens profondément.
Pour être relier à toi, cela me demande d’être dans mon cœur, dans mes poumons, dans mon ventre, dans « mes tripes ».

Cher autre,
Quand je te rencontre, c’est organique et sismique, je ne peux te comprendre que par ce biais… m’emporter dans le flux et le reflux des sens et les goûter si puissamment qu’ils s’enseignent d’eux-mêmes.

Ni mes pensées à ton sujet, ni mes propres expériences, ne peuvent m’aider à ce moment-là.

Cher autre, cher miroir,
Tu m’apprends ainsi de jour en jour à ne pas écouter les pensées à mon sujet.

À ne pas écouter mes propres expériences et croire qu’elles pourront m’aider.
Elles appartiennent déjà au passé et à l’histoire.

Juste des pensées qui passent.

Cher autre,
Tu me permets de revenir dans le réel, dans le flux conscient et vivant de l’instant présent.
Tu me permets d’être là, juste ici, pleinement vivant et conscient de la totalité que je suis, corps de vibration, de fluctuation, de création et de dissolution.

Éternellement là.

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Texte – Tes yeux ouverts

Cher être aimé,

Ne condamne pas tes expériences,
Elles t’enseignent seulement.
Laisse toi inspirer par elles,
Où te mènent elle ?

Tu sais alors ce que tu veux par ce que tu ne veux pas…
Je t’offre la clarté dans le noir et la clarté dans le miroir.
Je t’offre un monde dans le chaos, d’où multiples chemins naissent et renaissent, tous aussi beaux les uns que les autres.
Tout cela pour te connaître et te reconnaitre.
Tes yeux ouverts sont une expérience du potentiel infini de tes possibles. N’en fais pas une vérité.

Cher être aimé, ton regard est là parce que le monde est là.
Seulement cela.
Plus tu t’enfermes dans une vérité, plus tu voudras changer le monde que tu vois.
Comment le changer sans changer ton regard alors ?

Cher être aimé,
Lorsque tu juges ton monde, tu juges ton regard,
Laisse-toi inspirer de celui-ci.

Vois ce que tu ne veux plus et suis le mouvement de ton inspiration. 

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Texte – Je renonce à « exister »

Cher maître intérieur,

Je me suis fourvoyé et perdu dans les limbes de ma supposée existence.

J’ai cherché en vain ma singularité là où il n’y avait qu’une reconnaissance d’existence à mes propres yeux.

J’ai cherché en vain à m’estimer là où il n’y avait qu’une recherche d’autonomie en rapport aux autres ! Et pourtant toujours et encore, je dois me l’avouer, seulement à mes propres yeux.

J’ai pointé mon regard à l’extérieur à en perdre la vue. Mes yeux ne sont plus que les reflets de ce fourvoiement, voilés de tant d’histoires. Tant voilés que le regard est alors venu d’ailleurs. Tu ne m’as jamais quitté même dans cette quête illusoire d’être. Mes yeux ont brûlé tant de fois de ce blanc miraculeux. 

Cher maître intérieur, je suis impuissante à être quelqu’un, car cela signe encore et encore tant d’incomplétude. Je me sens tellement impuissante à être, tellement de colère envers moi-même. Je renonce à ce vouloir exister séparément de toi, à ce vouloir être, qui signe inlassablement la peur de ne pas exister et ne pas être.

Je te remercie de tant de patience dans mes pas-science… que de découvertes, et de joie d’être ton instrument de vie. 

Mais aujourd’hui rien ne peut être l’intrus et tout me ment sur moi-même. Je signe mon incapacité à être ; et à la fois je valide ma capacité à tout être. 

Cher maître, chaque mètre qui me sépare de toi est un coup de maître, tu n’as fait que me mettre dans ton tableau de maître. Et ce coup d’essai s’est dorénavant abandonné à la toile. 

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Texte – Commerce de la vie ou élan du cœur

Cher être aimé,

tout peut à la fois être commerce de la vie, qui est une recherche de la tête pour acquérir ; ou un élan du cœur, qui est un déploiement des vibrations de ton corps pour t’expérimenter.
Absolument tout, même ce qui peut sembler spirituel.
Reviens à toi et vois seulement pour quoi tu le fais, qu’est-ce qui se joue dans le fond et non dans la forme. Ressens la vibration profonde de ce qui émerge.

D’ailleurs c’est un-non choix bien souvent, tu es passé par le commerce et les rôles pour voir que ce n’est pas la solution et que ça alimente toujours les peurs existentielles.

Ne cherches plus à changer ou dissuader, juste réponds par le cœur et tant pis s’il n’y a pas d’échange ; si en face, « l’autre » reste dans son commerce, tournant le dos à son propre cœur. Car ces petites graines une fois semées pourront ensuite être récoltées plus tard. C’est la magie de la vie.

Ne t’inquiètes donc pas pour le peu de sens et de valeurs, pour le peu de retour que tu as ; ou pour la difficulté, le conflit auquel tu fais face.
Si tu restes dans ton cœur, en lien avec tout et tous, la vie s’en chargera, comme elle l’a toujours fait.
La seule question est « pourquoi je le fais ? » et « comment je le fais ». Quel est le désir en amont, quelle est la vibration ?
Le sens de la vie est ici (sans vérité dans le sens ou bien dans tous les sens possibles) et c’est le paradoxe qui te rend libre.

Observe seulement ce qui t’anime profondément, ce qui est touché en toi-même, au diapason de l’univers entier, complet et synchronisé.

Dès lors que tu te juges, que tu t’autoévalues, tu acquiers et renforces ton image, ton histoire, et tu sors de ton espace du cœur. Tu renforces le petit moi qui tourne en boucle dans la tête, qui recherche éternellement à être aussi grand que son créateur.
Dans ton espace du cœur, tout peut s’effondrer, même l’idée. Ainsi retourner en sa source, le cœur sacré de toutes choses, ce petit de nid de confiance et de sagesse qui ne t’a jamais quitté.

Cher être aimé viens te recueillir et te détendre dans ce nid au creux de ton cœur. Tout va bien ❤️

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Texte – Plonger au cœur de nos peurs

Plonger au cœur de nos peurs, au cœur de nos flammes… les voir honnêtement, les identifier clairement, les accueillir ❤️🔥

Petites questions : Est-ce la liberté que d’être guéri d’une maladie mais avoir peur de la récidive ? Continuer à avoir une épée de Damoclès sur la tête ou peur de ce qui peut encore arriver par la suite ? Est-ce ainsi que l’on peut vivre « pleinement » ou est-ce seulement de la survie ?
La liberté n’est-elle pas davantage de ne plus avoir peur de la maladie, de la souffrance, de la perte ? De pouvoir l’accueillir, la laisser apparaître et disparaître en soi ?

Quand j’ai connu l’angoisse, jusqu’à son paroxysme, je voulais tout sauf VOIR. Il me semblait que plonger au cœur de cela le renforcerait et j’étais déjà tellement vulnérable. Je survivais. Beaucoup de choses me faisaient peur et j’avais du mal avec toute la souffrance du monde. J’en arrivais à me culpabiliser d’avancer, de marcher, de manger, de vivre tout simplement. En sommes j’avais peur de moi-même. Ni plus ni moins. La valeur de « l’aide », de « la délicatesse » était en excès et m’empêchait de m’aimer dans « le laisser être » et « l’indélicatesse ». J’étais enfermée dans mes propres conditionnements en lien avec l’image de soi. Aucune liberté d’être !
Vivre cela si intensément fut la libération de ces schémas. Une clé brûlante que je ne voulais pas toucher au départ mais dans une fatigue extrême, j’ai rendu les armes et j’ai plié… car oui j’avais beaucoup de force pour résister à cela, beaucoup de force pour tous ces excès. Et beaucoup de force pour résister à cette clé brûlante, jugée, dénigrée ; résister à ce qui me faisait peur. La seule souffrance était ici car il n’y a aucune peur dans l’instant présent. Et cela a été une grande découverte. La souffrance est dans la résistance à ce qui est.
Sur un certain plan, cette force était nécessaire de se vivre pour aller davantage dans l’introspection du « je » qui m’animait depuis toujours. Tout est juste et parfait.

Nous sommes plongés au cœur de nos peurs les plus profondes et existentielles en ce moment.
Ne pas détourner le regard et plonger au cœur de nos peurs est une clé puissante, certes brûlante… mais puissante.
Ne condamnons pas ces flammes mais permettons leur de nous montrer nos failles et nos peurs.
Cela nous montre quelque chose si nous regardons avec honnêteté en nous-même.
Cela nous montre nos excès, nos conditionnements, nos enfermements.
Nous percevons ces flammes encore comme des « virus » et des attaques, quelque chose qui ne devrait pas être. On lutte encore contre l’instant présent, contre nous-même en réalité !

Ne plus avoir à se confronter à certaines choses sur cette terre, c’est entretenir nos dépendances et nos peurs. Réaliser que je ne suis séparé de rien et que tout m’instruit sur moi-même à chaque instant permet une évolution honnête (et non une évolution du conditionnement lui-même !!)

Nos flammes actuelles, quelles qu’elles soient et où qu’elles soient nous montrent nos peurs existentielles. Les voir et les comprendre est la clé brûlante pour notre liberté. C’est un réel sacrifice de l’âme pour retrouver liberté et joie d’être. Ce mot « sacrifice » est galvaudé, le mot « offrande » l’est tout autant. Et pourtant nous ne pouvons accueillir sans rendre ; c’est comme une bouteille que l’on souhaiterait remplir et qui est déjà pleine !… Savoir se vider, s’abandonner, rendre (perdre même !), et tout cela sans jugement, est liberté.
Réaliser ce vide si plein est liberté.
Nous sommes ce vide, le reste n’est qu’impermanence, fluctuation de l’éternel accomplissement de ce vide (si plein…). Il est temps de se réveiller !

L’ancien se rend pour laisser place au nouveau, au renouveau. Peu importe la forme que cela prend, il n’est pas étranger à ce qui profondément se passe en soi. Ne détournons pas le regard et laissons-nous être « ensaignés ». Car oui on saigne en ce moment, je ne mets pas à distance la souffrance vécue, même si c’est à l’autre bout de la terre, elle se vit juste ici. Donc… juste ici vous pouvez vous laisser enseigner pour le bien de tous les êtres.

🙏😘

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Texte – Énergies et jeux de la vie

Énergies et jeux de la vie… avec un exemple : l’argent, mais vous pouvez remplacer argent par ce que vous souhaitez (confiance, sommeil….), le principe est le même.Le jeu de la vie est différent pour chacun. Nous vivons certes côte à côte, mais plusieurs mondes se côtoient et s’expérimentent.
2 individus peuvent faire la même action et ne pas avoir les mêmes « retours » de la vie, c’est fondamentalement le jeu lui-même qui est différent : c’est-à-dire le désir profond, le pourquoi de l’action, ce qui est antérieur, ce qui anime, l’aspiration profonde… peu importe les mots.Le jeu peut être plus « personnel », c’est un jeu de protection, de mise à distance et aussi un jeu de pouvoir, de désir, d’amasser et de se construire sous une belle image de soi ou sous une autre forme, plus matérielle. Ça sert un personnage, du moins l’idée d’un personnage séparé du reste. Cela s’expérimente dans les 2 polarités : j’ai/je n’ai pas, je fais/je ne fais pas etc… car sans l’un, l’autre n’est pas connu.
Le jeu peut être plus impersonnel, c’est une reliance car tout est Energie. C’est une fusion en soi. Un rapprochement, un plein vécu, et paradoxalement une défocalisation, une reconnaissance de notre vraie nature.L’argent est Énergie aussi.
Cela qui semble « jouer avec » devient le jeu lui-même de l’argent.
C’est l’esprit conditionné qui s’expérimente : Le conditionnement et l’objet matérialisé (ici l’argent) ne font qu’un. Ils sont l’accomplissement de la vibration.
C’est un jeu en soi « sans personne aux commandes » ou dit autrement : « le commandant/le possesseur » et « le commandé/le possédé » sont juste les 2 faces d’une même pièce.
Qui croit posséder l’argent est possédé par l’argent.L’argent peut être là. Ce n’est pas un problème.
S’il est un problème c’est que le conditionnement attaché à celui-ci, en est un aussi.
C’est une belle occasion de mise en lumière et de libération de cycle.J’entends parfois « je n’en vis pas » mais cela reste subjectif.
* Dans quel cas ci-dessus suis-je ? (personnel ou impersonnel) Quel est mon désir profond ? Avoir, faire ou être ? Qu’est-ce que j’alimente ?
* De plus, C’est quoi vivre ? Pour certains c’est un rôle, des acquisitions, pour d’autres c’est le ressenti de l’instant…. qu’est-ce que j’alimente là aussi ? Un rôle, une étiquette qui se rendra un jour ou l’autre ? Ou l’instant vivant dans sa complétude ?Manquer d’argent peut arriver aux plus riches. Tout comme se sentir seul en étant entouré ou être malheureux sans raison.
C’est un conditionnement de l’esprit. Ce n’est pas cohérent et réel.Le conditionnement ne meurt pas avec l’obtention du désir lui-même. Et il ne meurt pas non plus dans la fuite et le rejet de celui-ci.
Quoi que nous faisions pour le problème, nous entretenons le problème lui-même, nous l’alimentons car nous l’avons VALIDÉ , PRIS POUR RÉEL.C’est ce réel-là, cette croyance qui se joue et se manifeste. Nous en faisons l’expérience (loi d’attraction). C’est vibratoire et énergétique.
Cette croyance est au-delà du positif et du négatif : Croire en l’argent ou ne pas croire en l’argent, c’est faire vivre l’argent comme tel.
C’est comme croire en dieu ou ne pas croire en dieu c’est déjà faire vivre un dieu.
Ce ne sont que des croyances. Dans ces croyances, il y a des énergies sous-jacentes de « devoirs » : « cela doit être » ou « cela ne doit pas être » comme ceci ou comme cela, c’est l’histoire de la croyance.
Ça ne dissout pas la racine, ça l’alimente.
Toute histoire alimente, que ce soit dans un sens ou dans un autre.Or le vivant (le divin, la conscience…) est au-delà de cela, libre car cela peut être ou ne pas être.
Le vivant accueille le jeu dans toutes les polarités, inconditionnellement.
L’instant vivant ne tient pas lieu des désirs personnels (volonté personnelle) car il est en lien avec la vibration émise.
Lorsque la vibration émise est teintée, colorée, c’est alors une réalité subjective de l’instant, tel un prisme, porteuse de « devoirs » avec des mécanismes de défense (fuite ou combat).L’argent n’est pas seulement un outil, c’est comme tout ce qui est autour de nous, c’est très vivant en soi mais nous ne le voyons pas car nous sommes aveuglés par nos croyances à son sujet.Nous ne vivons pas, nous croyons posséder la vie, nous nous croyons l’auteur et le possesseur de tout cela. C’est une façon de vivre qui ne fera que se projeter et s’accomplir encore et encore si nous l’entretenons. Un jeu qui se perpétue tant qu’il ne devient pas un problème en soi. La souffrance est alors une porte de sortie de ce cycle répétitif.

Mon « extérieur » est en lien avec mon climat intérieur. Il en est le reflet. Déjà accompli.
Toute recherche l’alimente dans un sens ou dans un autre.
Investiguer cela qui croit, cela qui veut, qui cherche, qui a peur …. est une clé afin de sortir des patterns.
Dans cet épurement, et décoloration du regard, se trouvera « l’éternel ».
Nous n’en sommes pas séparés.
Seul le conditionnement et les croyances font vivre cette illusoire séparation.
Nous ne sommes pas séparés de l’argent, ou de toute autre forme. Rien n’est à rejeter. Tout est à transcender.

Il n’y a aucun problème dans l’instant présent, c’est juste l’interprétation de celui-ci qui est souffrante.
Et quand bien même il y a quelque chose que vous ne souhaitez plus, alléluia : changez-le à l’intérieur, vibrez différemment, même si cela semble incohérent au départ.
Ne choisissez plus la voie du confort, des « je sais », des vérités déjà établies. Laissez-vous ÊTRE INSPIRÉ plutôt que de conspirer en vous-même, de vous arranger de la situation, de vous battre contre la vie (qui au final n’est pas confortable comme voie !!).
Reprenez votre pouvoir, et allez voir, allez introspecter, voyez par vous-même, expérimentez d’autres vibrations.
🙏❤️😘

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Texte – Laisse entrer la lumière et vois

Nous vivons comme des enfants gâtés. Toujours plus. Acquisition acquisition acquisition…
Jusqu’au jour où c’est trop lourd à porter. Que ça se décharge ou se rend.
Nous vivons cela comme un échec, regardant la potentielle réussite de l’autre.
Un sentiment de l’enfant gâté par la vie encore et encore.
Car sous ces idées enfermantes et jugeantes, tous ces « sentis » sont des présents, des cadeaux inestimables qu’il nous est donné de vivre et qui nous enseignement sur nous-même.
Et une fois de plus, l’enfant gâté va ordonner et s’ordonner pour vivre telle chose et pas une autre. Matérialisant sans fin l’immatériel.
Or dans un monde matérialisé et objectivé, l’un ne se vit dans l’autre. Sinon tout cela ne serait pas vu, pas gouté dans son unicité.

L’enfant gâté, trop gâté d’ailleurs, finira par se rendre de lui-même.
Il jettera les armes à terre. Vulnérable. Authentique.
Dans cette chute, se vivra le glorieux retour dans les bras du père inconditionnel.
Un autre regard, multidimensionnel, le transcendera. Un regard qui englobe tout. Ce regard semble passer par lui, alors qu’il est partout. Absolument partout. En lui, par lui. En chaque brin d’herbe, chaque objet et par chaque brin d’herbe et chaque objet.

Laisse entrer la lumière et vois, mon âmi.
Laisser passer ce qui ne te traverse pas encore, sans jugement ou auto-évaluation. Et vois.

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Texte – L’illusion du produit fini

C’est si bon un amour entre 2 êtres, un espace-temps entre la naissance et la mort, un enfant, une maison, une peinture, une musique, un corps, un rôle, et même une idée !…
Le produit fini, réalité ou illusion ? Car il n’y a rien de tout cela qui n’est pas déjà en mouvement, se mourant petit à petit et si tant est qu’il y a désir de le conserver tel quel, il y a lutte.
Un produit ? Peut être… fini ? Jamais…

Que d’énergie dans ce monde du produit fini, allant de désillusion en désillusion. Et paradoxalement à la fois tant de gratitude dans l’expérience.
À quoi bon vivre puisqu’il faut mourir.
J’avais 8 ans et ce fut le démarrage d’une quête qui mena ce « je » a son auto-destruction, cette sensation mélancolique (sensation de séparation), à se désintégrer d’elle-même dans le silence de l’être.
L’angoisse laissant place à la joie d’être ou de ne pas être. Variation du même thème.

Quand l’angoisse fut au paroxysme de sa quête, c’est-à-dire prisonnière d’elle-même. Plus aucune échappatoire. Elle se révéla la clé brûlante qui était si difficile de toucher.
Une fois prise, elle enclencha tant de portes pour finir par se rendre, consumée sur elle-même. Emportant avec elle la survivance d’un propriétaire. Lui-même produit fini ! Que de gratitude alors pour l’angoisse elle-même. Non vue pour ce qu’elle était finalement… rien d’autre que pure énergie.

Que de recyclage dans cet espace. Rien à jeter. Rien à rejeter.
Juste voir ce qui est encore à jeter ou à rejeter qui éclaire inlassablement un produit « je » fini.

L’énergie se place sur ce à quoi l’attention se prête. L’attention…La tension, une simple apnée de l’instant vivant et mouvant. L’attention peut aussi se détendre en cela. Le regard se liquéfie laissant place à cela d’où apparaît chaque sens, chaque expérience, chaque forme.
L’abandon en soi est d’abord un abandon de résultat, d’attentes, puis un abandon dans ce goût profond du déjà accompli jusqu’à liquéfier toutes formes, laissant libre de création, laissant libre toute variation.

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